PETRA RAL

Nom : Ral
Prénom(s) : Petra
Âge : Environ 21 ans.
lieu de naissance : Inconnu.
Sexualité : Hétérosexuelle.
Statut/métier : Soldat du bataillon d'exploration, escouade Rivaille.
Famille : Un père et une mère aimants.
Groupe : Bataillon d'exploration.

CARACTÈRE

You don't believe us ?

La psychologie, dites vous ? Classée comme une étude scientifique des faits psychiques, des faits relatifs à l'esprit, à la pensée. Une aptitude à comprendre les sentiments, sans pour autant les exorciser de notre enveloppe charnelle. Ce mélange parfait de sensations, cette alchimie naturelle qui s'écoule dans un flux dans les veines avec tout autant de frénésie que les saignements d'un hémophile. Certains arrivent à les déchiffrer, à les contrôler, se les faisant ressentir selon leurs envies, que ça soit de façon douloureuse ou bienfaisante. La souffrance est d'ailleurs comme une branche qui donne naissance à des changements, des nouvelles formes de psychologie, et qui permutent les âmes de façon négative dans la plupart des cas. Mais ne parlons pas seulement des points mauvais, il y a bien la joie, l'optimiste dans tout ça. Pourtant une majorité de personnes en ressent un cruel besoin, bien qu'ils aient tout pour l'être. Plus le temps passe, plus l'esprit est torturé. Mais je m'éloigne du sujet, bien que tout cela engendre une forme de caractère.

Il fait nuit, les astres brillent dans la voûte céleste. Le ciel a revêtu sa robe noire, les cheveux pleins d'étoiles. Heure propice à l'inspiration. Silence immémoriale. Sa main délicate attrape une plume blanche et douce comme sa peau. Tranquillement, elle trempe la pointe dans une encre aussi sombre que le firmament. Une feuille vierge sur le bureau de chêne, une écriture un peu penchée, appliquée. Le calme est roi, régnant sur les sentiments manuscrits qu'une jeune fille laisse aller, un léger sourire aux lèvres. Son cœur s'étreint légèrement. Ils lui manquent, ses parents. Parents si aimants dont l'inquiétude de ne plus revoir le visage rayonnant de leur fille les oppresse sans cesse. Vile destin, il a fallu que leur seule fille ait trop de bonté à revendre pour servir l'armée. Que leur fille soit une amoureuse de la liberté pour aller dans les bataillons d'explorations. Folle à lier, suicidaire dans le pire des cas. Ou tout simplement courageuse ? Peut être un peu de tout. Mais c'était ce qu'elle voulait, alors ils ont plié, comme un roseau sec sous la brise inflexible. Après tout, c'était pour le bonheur de leur fille. La vie monotone de civile, à vivre comme du bétail sans rien pouvoir faire pour l'humanité, non, ça ne l'intéressait pas. Et ça ne l'intéresse toujours pas.

La liberté, l'extérieur, les paysages inconnus... Il faut du courage pour s'y rendre. Une fermeté face au danger. Ce n'est pas une poltronne, mais n'est pas dépourvue de prudence. Pourtant, elle a beau être brave, l'appréhension est toujours là. Constamment. On ne peut pas ne pas être indifférent à l'épouvante sans fin. Et à travers les cadavres de ses compagnons, elle a su avancer. À travers les cris déchirants, elle a appris à ne plus se retourner.
Première expédition passée. Au revoir la grande Peur. S'ensuivit les autres, à s'en sortir toujours vivante, indemne, parfois blessée. Petra, elle a appris à survivre. Elle s'est forgée avec l'expérience, avec sa détermination. Aujourd'hui, c'est une combattante affirmée.

Petra, c'est une fille bien. Une fille généreuse. Elle a tant de choses à donner aux autres, tant d'affection et de bonne attention. Sans rien en retour, si ce n'est un peu de confiance. Un mot de grande valeur pour elle. Une disposition à donner largement, plus même que ce qu'il en faut. Mais elle aime ça, elle le donne toujours avec plaisir, Petra. C'est un bout de femme pleine d'énergie, perpétuellement là pour apporter son aide ou pour protéger ses camarades sans besoin qu'on lui oblige. Une voix douce aux élocutions rassurantes, elle possède une certaine qualité oratoire en toutes circonstances. Son défaut à elle, ça serai sûrement de se laisser trop facilement aller à ses émotions les plus fortes, assez impulsive en soi, obéissant toujours à ses pulsions de rage ou cédant aisément à la neurasthénie accablante des atrocité du champ de bataille. Dans ces moments là, mieux vaut être bien placé pour la calmer et la raisonner, la demoiselle étant plutôt à cheval sur le respect de la hiérarchie et de ses supérieurs. Mais que ceux de son grade ou inférieur à celui-ci ne lui donne pas trop d'ordres, elle ne s'y pliera pas avec facilité, ayant un caractère assez insurgé. Sauf si c'est pour la bonne cause, elle sait voir dans la nécessité mais ne mâche pas ses mots. Honnête, elle se conforme à certaines normes raisonnables de la bienséance, jouant toujours la carte de la vérité et de l'honneur. Autant dire qu'elle n'enterre pas ses pensées, la jeune femme les clamant haut et fort si cela ne lui convient pas. Cependant, elle n'est pas mauvaise ni exécrable, réservant surtout ses beaux noms d'oiseaux à son tendre et cher ami Auruo.

Profitons de cette transition sur cet homme pour parler des liens que Petra noue avec ses proches. Ceux à qui est, en première place, son siège de l'amour et des sentiments est destiné, soient ses parents. Tendres êtres aimants, elle n'a reçu qu'amour et bonheur d'eux et prend soin de leur écrire régulièrement des lettres. La jeune femme est particulièrement complice avec son père, celui-ci étant relativement protecteur avec elle. Comme tout paternel, il est normal que voir sa petite fille grandir trop vite pour lui soit douloureux et dur à regarder. Surtout de loin, à travers un papier, qui plus est. Juste se contenter de mots italiques n'est pas rassurant. Heureusement, dès qu'elle le peut, la demoiselle se hâte de leur rendre visite. Mais la fréquence de ces entrevues s'amoindrit de plus en plus. Et ils craignent, ses pauvres quidams sans plus aucun pouvoir sur elle, ne plus revoir leur tendre progéniture.

Mais Petra, de son côté, a trouvé de quoi combler cette solitude certaine. Elle a été vite entourée à son arrivée dans l'armée, mais les présences dans ce cercle changent tout le temps. Comment peut-on espérer une longue amitié avec quelqu'un quand on est soldat ? S'attacher fait mal, mais Petra est humaine. Et tout humain a besoin d'un repère vivant quelle que soit sa nature pour s'y agripper vainement. Voir ses camarades périr sous ses yeux larmoyants devient un quotidien pour elle. Il faut savoir parfois arrêter de jouer avec les sentiments et détourner le regard. Laissons les morts tranquille, là où ils doivent être, dans les bras de la faucheuse. C'est ce qu'il y a de mieux à faire.

Mais maintenant qu'elle fait partie de l'élite, elle espère les conserver ceux-là. Sa compagnie quotidienne, elle leur voue un amour démesuré, une amitié et une confiance sans faille. Ils sont si complices qu'ils n'ont pas besoin de paroles pour coopérer. Même pas un regard. Une impression de sécurité envers une personne à qui l'on se remet sans une once d'hésitation. Auruo Bossard, Erd Jin, Gunther Shultz et le Caporal Rivaille. Tous prennent une grande place dans son cœur qu'elle défend ardemment, bien que la nature de ses relations avec ses camarades soit différente pour chacun. Pour le premier cité, elle aura tendance à se chamailler puérilement avec. Deux gamins dans une cours de récrée jouant à « je t'aime bien, moi non plus », se balançant des menaces. Et bien que Petra souhaite parfois qu'il s'étouffe définitivement avec sa langue, qualifie leur lien comme antagonique, ils semblent très liés, quoiqu'ils disent ou fassent.

« Tu as encore du chemin à faire pour prétendre être ma femme. » Cette phrase qu'il aime à lui répéter. Suspections de sentiments de la part de son ainé, ça serai la justification la plus juste pour sa tendance à imiter le caporal. Chose que ne supporte pas la jeune fille.

Pour Erd et Gunther, c'est une amitié plus posée mais tout aussi forte, presque un rapport fraternel. Petra semble très réactive quand on se prend à eux d'ailleurs, bien qu'elle n'ait pas de soucis à se faire pour ces grands gaillards qui ont toute sa foi. Elle ne se laisse jamais aller à l'ennui avec eux, pouvant parler des heures sans s'arrêter. Elle les connait par cœur et ça semble réciproque depuis le temps. Rien ne pourra les séparer. Ou presque.

Quant au caporal, c'est autre chose, complètement différent. Elle n'en est pas aussi proche que ses autres compagnons, elle ne connait vraisemblablement pas grand chose sur lui, mais peut être plus que la moyenne des autres personnes. Pourtant, il y a une certaine complicité qu'on peut déceler à qu'à de rares moments comme en assistant à la mort d'un ami. En soit, c'est plus une profonde admiration et un respect immuable qu'elle éprouve à son égard. Et pour lui, comme tous les autres, elle lui laisse sa vie entre ses mains, l'offrant au dépend de la sienne. Comme elle se l'est secrètement résigné, la jeune femme va y consacrer son corps et son âme. C'est son devoir de soldat.

D'un esprit ouvert, c'est une zigue sociable qui aime à mettre les gens à l'aise. Elle démontre cette fois pour le petit nouveau dans l'escouade, Eren Jaeger. Il est vite passé sous son aile, éprouvant déjà une certaine amitié envers l'adolescent. Triste ironie quand on se rappelle qu'elle le côtoie seulement pour le tuer en cas de dérapage et parce qu'il est soigneusement surveillé par Rivaille. Tant pis, elle y est déjà attachée et se plait à lui enseigner la confiance selon elle. Un mot qui revient que trop souvent de sa bouche.

Pour conclure, Petra semble avoir beaucoup de qualités de ce point de vue. Qualités qui peuvent aussi jouer de défauts, ayant tendance à trop faire dans les sentiments et à y répondre spontanément. Pulsion de toutes sortes, elle s'y soumet.
D'ailleurs, elle a fini de les coucher sur papier. La lune est bien haute dans le ciel. Il est temps de se laisser emporter au repos du soldat. Monde d'onirisme, elle s'y abandonne avec joie. La chaise rangée, la bougie éteinte, sa silhouette disparaît dans un noir complet et oppressant.

PHYSIQUE

Just pale reflection.

Le physique n'est qu'une image du caractère, une illusion de celui-ci. C'est un jugement premier que tout humain subit un jour ou l'autre. Jugement d'iris pour la plupart inconnues et d'esprits considérant. Petra n'y fait pas exception, elle aussi est passée maintes fois sur cette balance invisible et inflexible. Ce n'est pas une vilaine fille en soit, non, elle est même plutôt mignonne avec cette bouille d'éternelle enfant qui lui concède une apparence plus jeune encore que son existence sur ce monde chaotique. Monde que ses pas foulent sans bruit, sa frêle silhouette se découpant selon l'angle de l'astre de midi. Ses cheveux semblent d'ailleurs en absorber sa couleur, d'un joli roux aux reflets chatoyants. Lisses, ils s'arrêtent au niveau de ses épaules, effleurant sa peau quand celle-ci est dénudée et encadrant son minois de façon harmonieuse. On aimerait y glisser les doigts pour en apprécier la texture douce, dégager ses deux mèches qu'elle coince souvent derrière ses oreilles.

Elle a un joli sourire, Petra. Un sourire d'ange, le coin de ses lèvres remontant toujours avec sincérité. Roses et fines. Ses yeux accompagnent la courbe de sa bouche en pétillant, parfaite nuance d'ocre moucheté d'or. Ses mirettes sont expressives, reflétant toujours parfaitement ses émotions sans jamais effacer ses traits enfantins de son visage fin. Même la colère ne lui enlève pas totalement. Pourtant, elle arrive à se faire écouter, même regardée de haut, si fragile à côté des autres. Juste par cette détermination constante qu'on lit sur son visage, par les éclairs que lancent ses yeux comme un orage, par cette force qui émane d'elle. Son corps et ses aptitudes physiques lui ont également valu le rang de membre de l'escouade Rivaille. L'élite, en somme. Ce n'est pas rien. Une enveloppe frêle, des membres fins, ne dépassant pas le mètre soixante, elle a su prouver sa robustesse et son excellence au combat. Des muscles à peine dessinés, un corps leste et une mobilité incontestable qui remplit son tableau de chasse à 10 titans tués seule et 48 en équipe. Un total de 58 qui la mène devant ses coéquipiers sur le nombre de victimes. Surprenant pour une femme de ce gabarit, mais on ne peut pas nier son talent après le mal qu'elle s'est donné.

Elle a de la prestance, Petra. Malgré son rang de soldat, elle sait rester féminine et soignée. Ses jambes, longilignes et grandes par rapport à son corps lui donne une démarche élégante. Son bassin se balançant un coup à droite, un coup à gauche, de manière fluide comme le reste de ses gestes. Calculés et gracieux même en plein combat, ce qui lui vaut une précision que peu peuvent acquirent aussi bien. On voit bien qu'elle le mérite, sa place dans l'escouade de Rivaille. Elle est taillée pour ça, et elle se plait à le faire. Pour le bien de l'humanité, et pour la confiance réciproque envers ses camarades.

Elle a du charme, Petra. Dans toutes ses petites mimiques. Elle est loin d'être une fille sans défaut et magnifique, mais elle est jolie. Ce n'est pas une beauté mature, plutôt celle d'une enfant. Une enfant douce, qui sait attirer tout de même quelques regards. Elle n'est pas différente, Petra. Elle se fond dans la foule sans problème. On ne se retourne pas sur son passage pour savourer son déhanché. Non, chez elle, on apprécie son charme à travers son sourire, ses grands yeux brillants. Même le plissement dédaigneux de son nez lorsqu'elle se prend le bec avec Auruo est presque... Mignon. On ne peut pas s'intéresser à autre chose que son visage, c'est son atout. Plus bas, juste en dessous de ses deux clavicules saillantes, la nature ne l'a pas gâté, mais elle n'en est pas insatisfaite. C'est plus pratique pour bouger et sa battre. Une petite poitrine, juste ronde et ferme mais pas si visible que ça à travers ses vêtements. Si on continue l'ascension sur son corps à la peau pâle, on rencontre un ventre plat, doté de légers muscles bien que perceptible qu'au touché. Ses hanches ne sont pas très larges, ce ne sont pas celles d'une femme développée. Elle n'a pas beaucoup de formes, Petra. Mais elle sait plaire si elle veut.

Le tout que représente son enveloppe corporelle est soigneusement couverte du traditionnel uniforme de soldat. Pantalon blanc, chemisier blanc, veste beige au blason à l'effigie des bataillons d'exploration et parfois sa cape accrochée autour du coup. Le tout serré par les lanières de cuirs permettant la manœuvre tridimensionnelle. Quant à ses jambes, elles sont solidement soutenues par d'épaisses bottes en cuir marron, montant jusqu'en dessous de ses frêles genoux.

C'est tout ce qu'on peut dire sur elle, c'est l'essentiel. Mais la jeune fille, elle, ne se soucie pas beaucoup de son physique. On a pas besoin de compter sur ça, quand on est soldat.

HISTOIRE

This is my all.

Tout le monde a une histoire. Un roman déjà écrit par la plume du destin. Plume tantôt cruelle, tantôt clémente.

Chanson mélodieuse des cloches, bruits incessants des pas sur le pavé sale, la même voix criarde des marchands se répercutant sur les murs. Tout était encore normal, il y a 20 ans. Les gamins jouant dans la rue, l'aboiement des chiens errants, les femmes qui parlant entre elles des aléas de leur vie monotone. Tout était banal, il y a 20 ans. Il y a 20 ans, quand tout était encore ordinaire, un petit bout naissait, comme tant d'autres en cette journée. Un petit bout sans rien d'extraordinaire, juste attendu par deux êtres unis et aimants. D'entre la discrétion des parois de la bâtisse de son enfance, ses cris, preuves de sa vie et de son âme insufflée dans son petit corps, couvant ceux de sa mère, c'est ainsi qu'elle est venue au monde. Qu'elle a bu son premier souffle d'air. Ses yeux, encore sombres, se sont ouverts tout grands pour découvrir ce monde disparate. L'innocence et la candeur de simple rejeton ne pouvait lui faire comprendre encore les conditions fragiles sur lesquelles cet univers s'accrochait vainement. L'humanité n'était pas plus robuste qu'un vulgaire insecte, finalement. La sécurité des murs n'était qu'une illusion. Une illusion tellement simple à briser, la pierre n'étant qu'un abris de fortune. Mais ça, personne ne le savait encore. Et c'est comme ça, dans cette idée, qu'a grandi cette enfant qui répondit au nom de Petra.

Petra, du grec petros, « petit cailloux, rocher ». Sûrement parce que ces procréateurs avaient besoin d'un appuie solide en plus pour les rassurer plutôt que ces murs. Peut être parce qu'ils étaient réalistes. Ou peut être était-ce juste un choix de goût.

Petra n'a pas eu une enfance déplorable ni à plaindre. Elle a été éduquée comme il se doit, aimée et couverte d'amour. Elle n'a jamais manqué de rien, ses parents la plaçant en priorité avant toute autre chose. Dès le départ, son père c'est montré très protecteur envers elle, et ça persiste encore aujourd'hui, celle-ci ne pouvant y échapper qu'une fois la maison quittée. Si sa mère était débordante de gentillesse, lui apportant toute l'affection dont la petite fille qu'elle était avait besoin, c'est tout de même avec son père qu'elle s'est montrée le plus proche.

Une quinzaine d'années sont passées dans le même rythme monotone. Rythme que tous citoyens de ce grade sont destinés à avoir pour suivre le train d'une vie de banalités, pour subsister normalement. Petra et sa famille n'ont pas rencontré de grosses difficultés à survivre, menant une existence presque ennuyeuse. Vivre comme du bétail dans un enclos infranchissable pour de simples humains sans capacités, c'était peut être tout de même mieux que de vivre en dehors. La liberté y manque un peu, mais tant qu'on peut on vivre, il fallait savoir s'en satisfaire.

Se satisfaire de quoi au juste ? Un bruit vient de détonner.

Que l'humanité est constamment menacée et que les quidams prisonniers ont fermé les yeux pendant près d'un siècle ? Il y a un trou dans le mur. Les gens paniquent.

L'humain est faible, terriblement faible à cette menace. Impuissant. Paralysé. Destiné à y passer à un moment où un autre. C'est ça qu'on peut appeler une vie normale ? Les titans viennent d'entrer, les titans viennent d'entrer. Du sang, des corps inertes partout. Par terre, entres les mains des titans, dans leur gueule, partout. Il faut fuir. Ils vont tous mourir, on va tous mourir.

An 845. Un titan de 60 mètres a détruit le mur. Shiganshina tombe entre les mains de ces montres nauséabonds. Cette année, suite à cette tragédie, on a déploré plus de 10 000 morts. L'intérieur du mur Maria a été abandonné, les humains ayant trouvé refuge dans le mur Rose. La famille Ral n'a pas de perte à déplorer, ils n'ont pas été directement touchés par l'attaque. La chance a été, cette fois, de leur côté. Mais pas pour longtemps.

On ne sait pas pour quelle conviction exacte Petra a fait ce choix. Ce choix de se dévouer à la cause de l'humanité, de servir de pâté aux titans. Pire même, de rejoindre les bataillons d'exploration. Un traumatisme certain pour les parents de la jeune fille, malheureusement désarmés devant cette volonté de fer. Mais elle a réussi, Petra, elle leur a montré. Montré à quel point elle pouvait se montrer forte si elle le voulait vraiment. Et contre toute attente, elle s'est révélée douée. Extrêmement douée. Une combattante à toute épreuve. Et après 3 ans de formation intensive, elle a rejoint le corps d'armée qu'elle voulait. Si ce n'était que sa mort pour la survie de toute une humanité, si du moins elle pouvait se dévoiler comme utile, alors elle était prête.

C'est ainsi qu'elle a rencontré Erd Gin, Auruo Bossard et Gunther Schultz, ainsi que d'autres. Beaucoup périrent héroïquement au combat, beaucoup furent pleurés. Mais leur mort les rendait encore plus fort, comme s'ils absorbaient la volonté et le courage des défunts. Alors vint la première expédition. Le risque était de faire parti des 30% qui ne reviendront pas. L'angoisse. L'appréhension. La peur, la vraie peur. Celle qui vous prend à la gorge subitement et vous fait suffoquer douloureusement. Y faire face, ne pas faillir, ne pas mourir. Survivre, survivre. Le seul mot qu'ils avaient en tête. Petra se montra forte, bien qu'oppressée par une épouvante constante. Et elle réussi à survivre. D'autres expéditions suivirent. Et elle revenait vivante, toujours. Au pire des cas, blessée. Et tout ce qu'elle pouvait faire alors, c'était de pleurer la mort de ses camarades. Petra n'a jamais su vraiment contrôlé ses émotions. Mais comment lui en vouloir devant l'atrocité quotidienne à laquelle elle assistait perpétuellement ?

Un jour, elle fut choisi pour faire partie de l'escouade du Caporal Rivaille. Il l'avait choisi, lui, l'homme le plus fort de l'humanité. Ses quatre compagnons aussi. Pour leur talents au combat et parce qu'ils répondaient tous aux critères qu'il recherchait. Un honneur, une fierté mais surtout une mission et une responsabilité. Faire parti de l'élite n'était pas rien. Petra décida dès ce jour de se dévouer corps et âme, entièrement, à l'escouade et leur leader. La confiance s'établit rapidement, ce fut indéniable en plus d'être réciproque, tous les uns envers les autres. Quelques temps passa, obéissant aux requêtes de l'humanité jusqu'à ce qu'une en tout point différente s'immisce dans leur groupe.

Eren Jaeger. Un adolescent impulsif et fragile qui avait la capacité de se transformer en titan confié au Caporal.

Leur but ? Lui lacérer la chair jusqu'à ce que mort s'ensuive s'il venait à déraper.
Les bataillons d'exploration durent revenir de leur sortie pour prêter main forte au nettoyage final du district de Trost, c'est après avoir accompli cette tâche que le jugement du jeune homme eut lieu. Les ailes de la liberté remportèrent la garde d'Eren, enfin plus particulièrement le Caporal et son équipe. Petra et les autres furent avertis : Cette fois, ça serait différent. Cette fois, la mission se montrait plus complexe et périlleuse. Mais toujours ce même objectif en tête... Survivre.

Test RP :

A toi maintenant. Qui es-tu?

Pseudo : Archanemy.
Âge : 16 petits printemps.
Personnage de l'avatar : Petra Ral, sans blague.
Comment avez-vous connu notre forum ? Je l'avais déjà entraperçu plusieurs fois mais c'est Berthy qui m'a ramené.
Question, suggestion, remarque ? Nooop.
&  SNk : À jour dans les scans, vu l'anime 54780 fois. L'amour fou quoi.
Code du règlement : Validé par Eren, nice job moumoule.