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 La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~]

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Erika Niebieski
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MessageSujet: La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~]   La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~] EmptyVen 25 Mar - 19:27

Erika n’avait pas dormi de la nuit. Habituellement, la jeune femme ne s’accordait que quelques heures de sommeil, ayant pris conscience au fil du temps que, quoiqu’elle fasse, une nuit ne se résumait pour elle qu’en deux mots : insomnies et cauchemars. Elle s’était également rendu compte que dormir le jour était nettement moins terrifiant. C’était pour cette raison qu’elle ramenait systématiquement son boulot chez elle après ses heures de travail ; il fallait bien qu’elle s’occupe. Mais les récents événements avaient bouleversés le système. Le Roi avait été assassiné et les rebelles avaient saccagés les districts de Rose et Sina. Les populations étaient encore sous le choc, et une telle affaire se devait d’être réglé au plus vite. Les soldats des Brigades Spéciales étaient donc les premiers à être confronté à une surcharge de travail, dans la mesure où tous étaient de près ou de loin impliqués dans l’enquête. Et comme les plus hauts-gradés avaient la fâcheuse habitude de tout déléguer et de se tourner les pouces, ils étaient peu efficaces et les choses n’avançaient que moyennement. Bref, tout ça pour dire qu’Erika avait passé la nuit entière le nez dans différents dossiers.

La jeune femme avait donc commencé sa journée pour faire du tri et à remettre à ses supérieurs les documents qui devaient être remis. Ceci terminé, la matinée était déjà bien avancée, si bien que la soldate s’accorda une pause bien mérité, qui, selon elle, pouvait bien durer jusqu’au déjeuner. Aussitôt, elle posa la tête entre ses bras en poussant un soupire de lassitude. Elle ne sut dire s’il était écoulé quelques minutes où plus d’une heure, lorsque son supérieur ouvrit la porte, dans sa douceur habituelle, en, littéralement, beuglant son nom. Bon sang. Erika se redressa péniblement et grommela une quelconque salutation. L’homme la dévisagea quelques instants, et la jeune femme ne fit aucun effort pour masquer son air endormi, ni même son profond ennui. Il s’approcha à grands pas, l’air furieux, et soudain elle eut l’impression d’avoir déjà assisté à une telle scène.


- Qu’est-ce que tu fous ? Tu te rends compte de tout le boulot qu’on se tape ?
- Oh, vous m’en voyez désolée, en fait je ne sais pas faire semblant de travailler. M’enfin, je vous avoue que j’ai du mal à cerné votre venue ici. Je vous ai pourtant rapporté les dossiers que vous m’aviez confier, sans faute, dans les temps, et ce matin-même. Je vous manquais déjà ?

Son supérieur semblait hors-de-lui, il n’en trouvait plus ses mots. Le poussant à bout, Eri lui adressa un grand sourire, comme si elle attendait une réponse à sa question. La fusillant du regard, il lâcha plusieurs sur son bureau.

- C’est urgent. Remplis-moi ça pour ce soir.

Ce soir ? Oh, la barbe ! Il faisait beau, elle s’imaginait déjà flâner en ville l’après-midi même. Et bien, c’était raté. A sa grande surprise, l’homme ne lui fit pas plus de reproche : il fit demi-tour et sortit tout en marmonnant que «  leur enquête était de la plus haute importance, et qu’il n’avait pas à lambiner ».

- Parle pour toi, enf.. La jeune femme n’eut pas le temps ne finir sa phrase que son supérieur rouvrit la porte, la toisa et lâcha :
- Et puisque tu as l’air de t’ennuyer et que tu as du temps à perdre, tu n’auras qu’à faire la vaisselle du déjeuner.

Et voilà, elle en avait trop fait. Erika resta seule dans son bureau, bouche bée, le temps que l’ordre lui monte au cerveau. Cela faisait une éternité qu’elle n’avait pas fait la vaisselle. Evidemment, c’était une des corvées qui était systématiquement affectée aux nouvelles recrues. L’annonce de l’homme ne lui fit cependant sur le coup ni chaud ni froid. La jeune femme se contenta de se rendormir.


Lorsqu’Eri entra dans le réfectoire, la plupart des places étaient occupés. Pourquoi la salle semblait-elle soudain plus grande, et les soldats qui s’y restauraient plus nombreux ? Elle fit comme si de rien n’était. Mais peu à peu, la jeune femme se rendait compte de la tâche qui l’incombait et l’atroce après-midi qu’elle allait passer à nettoyer toute cette vaisselle. C’était sans compter ceux qui ne finissaient pas leur assiette, les verres qui glissaient des mains et les papiers qui attendaient sur son bureau. La jeune femme s’installa aux côtés de soldats qu’elle connaissait plutôt bien, sans pour autant qu’elle puisse les compter parmi ses amis. Disons, qu’ils étaient de bonnes connaissances, des camarades. A la table voisine, des adolescents discutaient joyeusement du fait que leur tour de vaisselle qui avait sauté et que, par conséquent, ils avaient quartier libre. Bon, donc aucune chance de leur refiler la corvée ; son supérieur n’avait fait les choses à moitié, il avait trouvé le moyen de mettre tout le monde au courant.

Erika déjeuna en silence. Elle demanda un moment à ses voisins si certains étaient partant pour une « super vaisselle party » pour se changer les idées, mais la moitié lui rit au nez, les autres décrétèrent être trop débordé pour se « détendre » de cette manière. La jeune femme n’insista pas ; cette histoire allait la ridiculiser. La salle se vidait peu à peu, au même rythme que sa volonté et son courage. La soldate observa autour d’elle les quelques personnes qui restaient à discuter. Un homme attira alors son regard. Elle ne l’avait vu qu’à quelques reprises, mais elle avait entendu parlé de lui plusieurs fois. Soé Toboë, le toutou de l’armée. Le type à qui tu pouvais demander n’importe quoi, il acceptera toujours avec le sourire. Erika se leva. Elle ne lui avait jamais adressé la parole, sans doute ne savait-il même pas qui elle était. Mais au point où elle en était, elle n’avait pas trop le choix. Elle se planta devant lui.

- Eh, toi. Soé Toboë, j’me trompe ? Tu m’aiderais pas à faire la vaisselle ?

Elle ne le lâcha pas des yeux, guettant sa réaction, malgré la gêne énorme qu’elle éprouvait. Son orgueil en prenait un sacré coup. Mais à la guerre comme à la guerre, c’était ça où se farcir seule des dizaines et des dizaines de couverts. Et s’il le fallait, elle userait de son grade. Sacrément humiliant, tout de même.                  



Dernière édition par Erika Niebieski le Ven 7 Oct - 11:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~]   La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~] EmptyMar 29 Mar - 14:03

Qu’est-ce qu’il pouvait aimer cela. Les premiers rayons du soleil doraient son visage au teint halé et glissaient sur sa peau, à mesure que l’astre se levait à l’horizon. Il venait réchauffer son corps et son uniforme, le cuir commençant à s’ébouillanter quelque peu. Pas de brise, des petits nuages parsemant le ciel d’une couleur rosâtre. La fraîcheur d’une matinée qui ne faisait que commencer se mélangeait à la perfection avec la sensation de chaleur que lui apportait le jour levant. Soé adorait regarder le jour se lever. Il ne manquait jamais une occasion de prendre le dernier tour de garde nocturne d’un des murs, uniquement pour pouvoir admirer la journée débuter, et profiter d’un instant et de sensations qu’il chérissaient énormément.
Les mains posées sur la vieille pierre du mur Rose, les jambes pendantes dans le vide au-dessus des terres perdues par l’humanité, Soé liait son regard noisette aux étendues redevenues sauvages. Il venait tout juste de rouvrir les yeux sur le monde l’entourant. Il attendait patiemment la venue d’un camarade qui prendrait sa place. Une petite heure de sommeil et il serait reparti pour une journée entière de travail. Que fera-il aujourd’hui ? Il n’en avait pas la moindre idée.

Patrouille en ville, négociations, escorte… Tout lui allait, tant qu’il recevait son salaire à la fin du mois pour le verser à l’orphelinat de sa mère. Soé vivait de choses simples. Il appréciait les choses simples. Il se contentait de ce qu’il avait, n’était pas en prise avec la jalousie et ne se sentait pas inférieur aux soldats des Brigades Spéciales d’origine noble. Il savait sa valeur. S’il ne pouvait pas se vanter de son statut social, il pouvait être fier de ce qu’il accomplissait chaque jour : il ne crachait jamais sur une mission, quel qu’elle soit.

« Salut, Wan. J’viens prendre mon tour, gars. »

Soé tourna son visage vers le soldat s’étant annoncé. Un sourire éclaira son visage, et il se leva prestement, étirant quelque peu son corps, avant de serrer la main de son camarade, d’échanger un bref coup d’épaule viril, et de partir en direction du QG des Brigades Spéciales. Il croisa quelques gens, quelques autres soldats qu’il accueillit avec joie et reconnaissance, réciproques. Soé regagna sa chambre, et se laissa tomber sur son lit. Il ne prit pas la peine de se déshabiller, seulement de retirer son équipement, et s’endormit presque aussitôt. Qu’est-ce qui pourrait bien venir troubler son sommeil ?

Wanko s’éveilla une bonne heure plus tard. Ayant retrouvé de l’énergie, il sauta sur ses pieds et fila ranger ses lames et autre avant de se faire disputer. Son ventre criait famine, il se disait qu’il ferait bien un tour par le réfectoire avant d’entamer une quelconque activité, mais ce fut sans compter sur d’autres connaissances qui l’interpellèrent et l’embarquèrent sans trop de mal faire une petite tournée dans le quartier. Marcher lui fit un bien fou, et il passa du bon temps avec les soldats l’accompagnant. Il ne retenait que le meilleur.
Ce fut ainsi qu’il ne se retrouva à table que pour le déjeuner. Il était affamé. S’installant au milieu d’amis, pas les plus calmes, Soé mangea à sa faim, se réservant bien deux fois. L’ambiance des repas lui plaisait. Pourvoir discuter, débattre et se raconter quelques anecdotes entre trois blagues, le mettait d’excellente humeur. Et il ne manquait pas de faire le clown lui aussi, un peu poussé par les autres qui le connaissait assez pour savoir qu’il n’en fallait pas beaucoup pour qu’il réponde aux provocations sympathiques.

C’est ainsi qu’il se retrouva en train de faire un bras de fer. Le perdant devrait cirer les pompes de tout le groupe pendant trois mois. Pari stupide. Il adorait cela.

« Eh, toi. Soé Toboë, j’me trompe ? Tu m’aiderais pas à faire la vaisselle ? »

Une distraction et ce fut la fin pour lui. Sa main fila s’écraser contre le bois dur de la table, lui retirant un cri de surprise et de douleur, ainsi qu’une belle grimace. Lorsqu’il releva la tête en secouant son membre endolori, ce fut pour poser les yeux sur le visage d’une jeune femme. Un coup d’œil à son uniforme, pour se rendre compte qu’il s’agissait d’une supérieure et il se redressa, comme le bon chien-chien qu’il était, pendant qu’un camarade lui tapotait l’épaule en se moquant quelque peu de lui parce qu’il venait de perdre son pari.
A vrai dire, celui-là ne suivait pas grand-chose à ce qu’il se passait. D’autres soldats attablés fixaient avec amusement la caporale et Soé. L’une parce qu’elle était de corvée de vaisselle malgré son grade, l’autre parce qu’il se faisait encore pigeonner, et qu’en plus de cela, il devrait user de la cire pendant les trois mois à venir.

« Si c’est un ordre, Caporale, j’en suis. » lâcha t-il en soupirant, agacé par le comportement de ses compères qui pouffaient discrètement dans leurs manches.

Il se leva sous les regards moqueurs des autres, mais il en était plus amusé qu’autre chose. Glissant ses prunelles chocolatées sur le visage de la soldate, il lui offrit un sourire amical. Elle lui disait quelque chose, mais il n’avait encore jamais eu l’occasion de passer du temps avec elle. Ils s’étaient surement croisés plusieurs fois, sans vraiment se voir. Après tout, elle était caporale et lui simple soldat. Mais elle le connaissait déjà. Qui ne le connaissait pas déjà ? Mais quand bien même, elle l’avait interpellé par son nom et prénom. Il en avait perdu l’habitude.
Dardant sans gêne ses yeux sur elle, il ne fit pas attention à ce qu’elle pouvait prendre cela pour une bravade. Soé n’avait jamais pris le réflexe de baisser les yeux devant des gradés, malgré son obéissance et sa soumission aux ordres. D’homme à homme, il ne lui semblait pas naturel de s’abaisser ainsi.
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MessageSujet: Re: La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~]   La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~] EmptyMer 30 Mar - 17:37

L'homme leva les yeux vers elle. Visiblement, elle avait dérangé le groupe entier de soldats, puisque tous avaient suivi le regard de l'intéressé. Erika n'avait remarqué qu'après coup qu'ils étaient en pleine démonstration de force. L'esprit encombré par son problème de corvée, elle n'avait pas pris le temps de réfléchir si elle les dérangeait ou non. Quoi qu'elle fasse, elle avait toujours autant mal avec les relations humaines.

- Si c’est un ordre, Caporale, j’en suis.

La jeune femme supposa qu'elle n'avait pas fait d'erreur d'identification. Cependant, son interlocuteur semblait moins enthousiaste que ce qu'on lui avait raconté. Derrière, ses camarades pouffaient. Apparemment, la soldate était elle aussi la cible de leur moquerie. Elle tiqua et les foudroya du regard, prenant garde à paraître menaçante. C'était une des raisons qui l'avait poussé à accepter le grade de Caporale. Non seulement grimper dans la hiérarchie augmentait son salaire, mais elle en plus elle pouvait faire peur d'un simple regard, ce qui se trouvait être très utile par moment. Voir drôle, même. A condition qu'elle ne tente pas le coup sur ses propres supérieurs ; elle restait dans le bas de l'échelle, tout de même.

Soé Toboë s'était levé et à présent il lui souriait. Ce qui l'ennuyait préalablement n'était sans doute pas d'une grande importance. Erika lui adressa à son tour un grand sourire, les mains sur les hanches.

- Et bien, ce n'est pas vraiment un ordre, mais tu n'oserais pas refuser de rendre service à une jeune femme n'est-ce pas ? Si tes amis veulent donner un coup de main, je ne m'y opposerai pas non plus.

De la main d'oeuvre supplémentaire les débarrasserait plus rapidement de cette corvée. Néanmoins, on ne pouvait pas dire qu'ils semblaient très motivés. La Caporale aurait été prête à tous leur ordonner de l'aider, même de tout faire à sa place - elle en avait le pouvoir - mais tout compte fait, si son supérieur l'apprenait, elle était mal barré.

Erika tourna les talons et s'éloigna de la table. Elle se dirigea une plus petite pièce jouxtant le réfectoire, où les soldats étaient censés déposer la vaisselle sale. Cette dernière était regroupée sur une grande table et était à peu près triée. C'était déjà ça de fait. La jeune femme prenait de plus en plus conscience du boulot qui les attendait. Elle poussa un profond soupire, suivi de plusieurs jurons, seul moyen qu'elle trouva pour exprimer sa frustration de se trouver là et pour se donner un semblant de courage. Bon, autant commencer maintenant ; les derniers soldats auraient bien le temps de finir de déjeuner et de discuter avant qu'ils n'en viennent à bout. L'odeur de moisi et de renfermé n'allait pas être supportable longtemps : Eri traversa la pièce à grands pas et ouvrit grand la fenêtre. Cette dernière donnait sur une petite cour au milieu de laquelle trônait un unique puits qui servait la cuisine, juste à côté. Profitant de l'air frais, la soldate retira sa veste d'uniforme et la déposa sur une chaise. Puis elle fit plusieurs revers aux manches de sa chemise, histoire de ne pas s'en mettre partout. La jeune femme s'approcha des deux grandes cuves et entreprit de pomper de l'eau pour remplir l'une, puis l'autre. Aussitôt après, elle sortit quelques torchons propres et secs, soigneusement rangés dans un petit meuble, seul mobilier de la pièce en dehors de la table et des bacs. Bon, au moins elle n'avait pas perdu la main. Erika n'avait jamais apprécié les dortoirs et leur ambiance, si bien que dès qu'elle l'avait pu, elle s'était achetée un petit logement. Par conséquent, elle était obligée de faire sa vaisselle régulièrement. Mais ce n'était pas une raison pour qu'elle aime ça.


- Bon. Qu'est-ce que tu préfères, nettoyer ou essuyer ?

La jeune femme se retourna. En fait elle n'avait pas vraiment attention si Soé avait terminé son repas, et encore moins s'il l'avait suivi. Peut-être était-il entré en même temps qu'elle, et dans ce cas il avait dû se sentir terriblement ignoré. Pourtant, c'était elle qui lui avait demandé de l'aide. Décidément, les relations humaines n'étaient franchement pas son fort.
HRP:
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MessageSujet: Re: La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~]   La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~] EmptyVen 1 Avr - 22:07

Et cette jeune femme ne semblait pas dépourvue de joie de vivre au final. Après le regard qu’elle avait lancé aux autres soldats pour leur faire fermer leurs clapets, Soé avait eu peur d’avoir à faire avec une damoiselle frigide. Ce n’était jamais très agréable de passer du temps avec quelqu’un qui ne faisait que vous critiquer, vous regarder de haut et qui était aussi froid qu’un glaçon dans un verre de whisky. Whisky. Pourquoi pensait-il à de l’alcool ? Concentre-toi Soé.

Wanko ne se fit pas prier pour suivre son supérieur, sous les regards encourageants et compatissants de ses amis soldats, qui eux, allaient rester à table pour finir leur repas. Il chipa une pomme au passage, dans une assiette et croqua nonchalamment dedans tout en marchant dans les pas de la jeune femme. Elle semblait exactement savoir ce qu’elle voulait faire et ce qu’elle avait à faire. En soi, ce n’était pas bien compliqué, de faire la vaisselle. Et puis, elle était caporale. C’était une gradée. Elle se détachait d’ailleurs quelque peu des autres. Une caporale en corvée de plonge. Ce n’était pas banal.
Mais ce n’était pas ses affaires. Soé se taisait donc, mangeant sa pomme en entrant dans l’arrière-cuisine avec elle. Le tas d’immondices était énooooooorme. Et certains n’avaient même pas fini leur repas. Quel gâchis. Cela lui fit froncer les sourcils. La vaisselle sale était à peu près ordonnée.

Voyant que sa supérieure prenait les devants pour aller remplir les cuves d’eau propre, Soé en profita pour ranger un peu mieux ce qu’il y avait sur la seule table présente dans la pièce. Sa pomme coincée entre ses deux mâchoires, le soldat faisait des piles et finissait de jeter les restes qui, pour certains, devaient être là depuis le début de la matinée. Personne n’aimait faire la plonge, visiblement. C’était un boulot pour les nouveaux arrivants. Soé lui-même, bien qu’étant un simple soldat, n’avait pas touché à la vaisselle depuis un long moment.
Cela ne lui prit pas énormément de temps. Constatant que la demoiselle faisait sa vie sans se préoccuper de lui, fouillant dans les placards pour en sortir des torchons, l’ignorant complétement, il décida à son tour de prendre quelque initiative. Après tout, il était un grand garçon, et même s’il était un bon chien-chien, il n’était pas idiot. Ce n’était pas sorcier de faire la vaisselle.

Soé prit donc une énorme pile d’assiettes et la laissa couler dans une des cuves, alors qu’il entendait enfin la jeune femme lui adresser la parole. Nettoyer ou essuyer ? Le plus chiant des deux, c’était quand même de nettoyer. Il lui semblait donc logique que cette tâche lui revienne, et ce fut sans protester qu’il mit les mains dans l’eau en attrapant une boulette de ferraille pour frotter la vaisselle sale, après avoir remonté ses manches presque jusqu’aux épaules.

« Tant que j’y suis. »

Il fallait bien qu’il lui réponde quelque chose. Le geste en était une bonne réponse, mais en bon soldat, il avait l’habitude de répondre aux ordres, même si la question n’en était pas un. Soé fit mousser la savonnette et se mit à gratter les assiettes qui avaient séché, depuis le temps qu’elles avaient été posées sur la table.
Ne désirant absolument pas passer deux longues heures à faire la plonge dans un silence lourd et pesant, Wan engagea la conversation d’un ton naturel et amical.

« Vous ne m’avez pas dit votre nom, Caporal. »

Question implicite. Il prenait la température de cette demoiselle. Après le sourire qu’elle lui avait fait, il avait l’espoir que se confirme la venue d’une discussion intéressante et distrayante pour tous les deux. Gratter des assiettes c’était d’un ennui. Autant passer le temps, en partageant quelque chose. Surtout qu’ils étaient deux dans la même galère à présent. Même si elle était gradée, et lui non, il espérait qu'elle n'était pas de ceux qui prennent les soldats de second rang pour des potiches. Souvent, c'était ce qui arrivait. Soé détestait ces gens-là. Il lui arrivait parfois d'avoir fortement envie d'envoyer son poing dans leur tronche. Mais en bon chien de garde, il savait se tempérer et obéir. Tout de même, lui aussi avait ses limites.
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MessageSujet: Re: La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~]   La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~] EmptyDim 10 Avr - 16:09

Soé l'avait bel et bien suivi, et s'était activé lui aussi. Il avait en effet mis de l'ordre dans la vaisselle sale et jeté les restes. A présent, il grattait les assiettes dans la cuve, commençant par les premières qui avaient été déposées. Erika attrapa l'un des torchons et le secoua pour le déplier. Qu'il ait choisi de nettoyer l'arrangeait plutôt ; elle n'avait pas vraiment l'envie de se tremper les mains dans de l'eau glacée. Soé lâcha la première assiette dans la seconde cuve. La jeune femme se chargea de l'extirper : il y avait suffisamment d'eau pour enlever toute trace de produit nettoyant. Bon, finalement, elle n'y échappait pas tant que ça, à l'eau froide. Une fois sèche, Eri déposa entama une pile d'assiettes propres, à l'écart de celle qu'il restait à laver.

- Vous ne m’avez pas dit votre nom, Caporal.

Erika se redressa, jetant un œil à son interlocuteur. Ah, elle avait oublié de se présenter. Evidemment, ce n'était pas parce qu'elle était gradée qu'il connaissait forcément son identité. Elle restait en bas de l'échelle, et ne cherchait pas à se faire une renommée. La jeune femme attrapa une deuxième assiette au fond de la cuve.

- Appelle-moi Erika. Elle marqua une pause et lui adressa un regard franc. Oh, et tu peux laisser tomber le vouvoiement. J'ai horreur de ça.

Au début, ça l'amusait, de constater que son simple grade la faisait devenir "Madame" ou "Caporale". Mais rapidement, c'était devenu lassant. Les gens la jugeaient pour son statut et non sa propre personne. Peu à peu, à ses oreilles, toutes ses paroles avaient commencé à sonner de plus en plus faux, forcé, hypocrite. Jusqu'à devenir insupportable. De plus, elle avait grandi en partie dans les Souterrains et à la campagne, où les gens étaient loin d'être à cheval sur la politesse. Erika elle-même faisait de son mieux pour ne pas laisser paraître cette familiarité - voir vulgarité - qui avait déteint sur elle.  

La soldate n'ajouta rien et laissa ses pensées vagabonder. Pour quelqu'un qui fait une nuit blanche, les heures suivant le déjeuner étaient sans aucun doute les pires. Elle avait l'impression que son esprit était vide. Et faire la vaisselle n'était pas suffisamment passionnant pour la tirer de son envie de dormir. Le regard perdu dans les vagues, elle se contentait d'essuyer mécaniquement ce qu'elle avait entre les mains. Était-elle trop distraite ou bien trop fatiguée ? La tasse lavée entre deux assiettes qu'elle était en train d'essuyer lui glissa des mains et s'écrasa sur le sol. Evidemment, des morceaux s'éparpillèrent dans toute la pièce. Eri laissa échapper un chapelet de jurons. Comme quoi, à chasser le naturel, il revient au grand galop, à ce qu'on dit. Au moins, cela eût le mérite de la réveiller. De bien la réveiller, même. De rage, la jeune femme balança son torchon par terre et se prit la tête.


- Foutue vaisselle ! Bon sang ! Va donc crever, tiens. J'vais t'faire bouffer ton uniforme, puisque t'aime tant qu'ça ton poste !

Erika resta une bonne minute à observer les débris sur le sol. Insulter son supérieur n'allait pas l'aider à nettoyer. Au moins, il y avait très peu de chance pour qu'il passe à proximité à ce moment précis. La soldate finit par pousser un profond soupire. Elle se redressa, se tourna vers Soé et désigna le sol du doigt. Toutes traces de colère avaient disparu de ses traits ; ses sautes d'humeur ne duraient généralement que très peu de temps.

- Désolée pour ça. Je vais nettoyer.

Coup de bol, un balais traînait dans la pièce. La soldate s'activa et regroupa tous les morceaux. Les recoller serait inutile, elle se contenta alors de les jeter, prenant gare à ne pas se couper au passage. Puis elle retourna à sa tâche originelle. Désormais, elle ne perdrait plus sa motivation : elle n'avait qu'une envie, c'était d'en finir au plus vite. Néanmoins, elle n'avait aucune idée de sujet de conversation à aborder avec son collègue. Le silence se faisait plus pesant ; avait-elle jeter un froid ? Elle jeta quelques coups d’œil à Soé, tout en continuant à essuyer la vaisselle qu'il lavait.

- Hmm, il fait plutôt beau en ce moment, tu ne trouves pas ?
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MessageSujet: Re: La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~]   La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~] EmptyJeu 19 Mai - 14:01

La caporale s’était mise à essayer la vaisselle que Soé déposait dans la cuve d’eau propre, sans un mot. Le jeune homme commençait à sentir le froid lui mordre les doigts, mais il ne disait rien, frottant machinalement les tâches sur la vaisselle. Sa mère lui aurait dit de faire chauffer de l’eau pour que le gras parte plus vite, mais apparemment, ici, on aimait bien compliquer la vie des gens qui étaient de corvée. Un léger soupire traversa ses lèvres quelque peu entrouvertes. C’était vraiment pas cool.

La soldate répondit à sa question. Elle disait se prénommer Erika et omit de lui donner son nom. Soé ne fit aucun commentaire là-dessus, elle était sa supérieure, elle répondait bien comme elle le désirait. Il se voyait mal lui poser tout un tas de questions.
Et puis il croisa son regard, alors qu’elle lui indiquait de cesser de la vouvoyer.

Soé ne sut comment le prendre. Il se devait de marquer le respect en s’adressant à elle. Elle était gradée. C’était ainsi et il l’avait toujours fait. Mais voilà qu’elle lui demandait le tutoiement, car disait-elle, le vouvoiement l’agaçait. Sur quel pied danser alors ? Il ne pouvait pas éviter l’un et l’autre, il devait choisir. Mais Wan ne se voyait pas la tutoyer. Pourtant, c’était ce qu’elle lui demandait. Que faire ?
Et alors qu’il réfléchissait, le silence s’installait de nouveau entre eux, et un certain malaise aussi. Ce n’était pas agréable, mais il n’y avait pourtant rien d’alarmant non plus. La situation était spéciale, dirons-nous. Soé ne put tout de même pas s’empêcher de reprendre la parole.

« Je vais avoir du mal à arrêter, sans vouloir vous offenser. »

Au moins, il était franc. Il ne pouvait se résoudre à tutoyer un supérieur, quand bien même ils avaient tous deux à peu près le même âge et que l’un n’avait rien fait de remarquable. Le vouvoiement était de mise. Si elle était caporale, cela ne devait pas être pour rien. Lui, en tant que simple soldat, lui devait le respect. En tout cas, c’était ainsi qu’il voyait les choses. C’était comme inscrit dans sa tête, et commencer à la tutoyer lui ferait une sensation étrange. Rien que d’y penser, il se sentait bizarre.
Mais elle ne répondit rien.

La curiosité piquée par ce silence, cette absence de réaction, Soé tourna la tête vers la brune à ses côtés, posant ses prunelles chocolatées sur la petite caporale qui essuyait ses assiettes comme une automate. Elle était ailleurs, semblait sur une autre planète. Elle s’était enfermée dans sa bulle et vagabondait dans ses pensées, et rien ne semblait pouvoir percer sa carapace. Du moins jusqu’à ce qu’une tasse lui échappe des mains et la rappelle violemment sur terre.
Soé ne put s’empêcher d’avoir un sursaut de surprise, ses yeux suivant les débris qui s’éparpillaient sur le sol, avant que ses oreilles ne perçoivent les dizaines de mignonneries déblatérées par la caporale à l’encontre, surement, d’après ce qu’elle disait, d’un de leur supérieur hiérarchique. Wan haussa un sourcil et ne put empêcher de naître le sourire amusée sur son visage.

Mais la colère de la caporale fut passagère et elle s’excusa pour le fouillis qu’elle avait mis à leurs pieds, lui indiquant aussi qu’elle allait le ramasser, après avoir fixé le sol pendant une bonne minute. Soé reporta son attention sur ce qu’il était en train de nettoyer.

« Au moins, ça a le mérite d’être clair. » murmura-t-il d’une voix enjouée par la situation.

Mais Erika n’avait pas semblé l’entendre, puisqu’elle était préoccupée à aller chercher un balais et à rassembler les débris de la tasse. Elle revint ensuite à sa tâche originelle, à côté de lui, une fois les morceaux jetés. Le silence reprit sa place lui aussi, entre eux deux. Soé put aisément deviner qu’elle lui jetait quelques coups d’œil, auxquels, quand il les croisait, répondait par un sourire. Mais Erika décida après quelques minutes, de briser une nouvelle fois le silence. En lui parlant de la météo. Pourquoi pas ?

« Oui c’est vrai. Ce n’est surement pas un temps à être enfermé ici à nettoyer la vaisselle… » répondit-il simplement.

Soé mit quelques secondes à se rendre compte que cette phrase pouvait être mal interprétée. Erika pouvait mal le prendre en pensant qu’il lui reprochait le fait de l’avoir entrainé avec elle dans cette tâche, alors qu’en soit, il s’en fichait bien. Bien qu’il aurait préféré être dehors à vagabonder, lors d’une ronde ou juste pourquoi pas, au soleil tout en cirant et en s’occupant des équipements. Mais prendre l’air, c’était ce qu’il préférait.
Wan glissa son regard sur la fenêtre entrouverte et sur le ciel bleu qu’il devinait au-dessus des toits. Il commençait à faire chaud. Le soldat arrêta de frotter, les mains dans l’eau, pensif. Il resta ainsi une à deux minutes. Lorsqu’il bougea de nouveau, ce fut pour tourner la tête vers la caporale. Le regard brillant d’une malice certaine, et un sourire étirant ses lèvres.

Le geste fut rapide. Précis. Il lâcha l’assiette qui descendit au fond de la cuve et releva une main en direction d’Erika, la paume bien ouverte, afin d’optimiser la quantité d’eau qu’il balança à la figure de la jeune femme.
Si elle allait suivre, ou pas. Si elle allait le réprimander, ou pas. Peu importe, il assumerait les conséquences de cet acte de guerre.
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MessageSujet: Re: La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~]   La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~] EmptySam 28 Mai - 14:38

- Oui c’est vrai. Ce n’est surement pas un temps à être enfermé ici à nettoyer la vaisselle…

Erika poussa un soupir, signifiant son accord. Certes, elle était responsable, mais elle ne pouvait s'empêcher de refuser d'assumer. Comme une enfant gâtée. Où l'inverse : elle se sentait suffisamment mature et adulte pour savoir gérer son boulot toute seule. Mais les faits étaient là, elle était coincée ici. Et comme pour remuer le couteau dans la plaie, la jeune femme ne pouvait s'empêcher d'imaginer ce qu'elle aurait pu faire lors d'un après-midi ensoleillé de libre.  Rien d’exceptionnel, sans doute : elle aurait flâné dans les rues, peut-être se serait-elle arrêter boire quelque chose à une terrasse. Sans doute se serait-elle ennuyer et plaint de n'avoir rien à faire. Quelle ironie. On est jamais satisfait de ce qu'on a, n'est-ce pas ? Mais d'un autre côté, être enfermé dans un quotidien ennuyeux avec quelque chose de rassurant : pour Erika, c'était la preuve que tout allait bien.

La soldate continue d'essuyer les assiettes de manière machinale. Elle avait un peu ralenti la cadence et prenait maintenant plus de précautions. Hors-de-question de frôler de nouveau la catastrophe, sa journée était suffisamment ratée comme ça. Elle avait déjà atteint le ridicule. Elle fit même attention à ne pas faire des piles d'assiettes trop hautes, afin de minimiser les chances de tout faire tomber. Cette fois, elle était bien concentrée à sa tâche. Si bien qu'elle ne remarqua pas que Soé s'était arrêté et lui adressait un sourire amusé. Tel un automate, le jeune femme la dernière assiette au fond de la cuve. La dernière ?

Erika ne sentit rien venir. Elle entendit le bruit de l'eau et en reçut plein au visage l'instant suivant. Un rapide coup d'oeil sur sa gauche lui fit comprendre que c'était l'oeuvre de Soé. Son air malicieux et sa main trempée tendue en sa direction le trahissait. Non, en fait il n'y avait pas besoin de preuves, puisqu'ils étaient seuls dans la pièce. La soldate restait quelques instants hébétée, le temps de bien comprendre ce qu'il se passait. Puis sentant l'eau ruisseler sur son visage, elle baissa la tête. Elle se crispa, appuyer sur le rebord de la cuve, les ongles plantés dans le bois humide. Comment osait-il ? Il semblait fier de lui. Avait-il seulement conscience dans quoi il s'engageait ?  


-Oi. Sa voix était glacée. Après un court silence pesant, Erika se redressa et adressa à son camarade un regard qui l'était tout autant. Elle n'avait pas l'intention de masquer une seule trace de fureur sur ses traits. D'un pas décidé, la jeune femme s'approcha de Soé et planta ses yeux dans les siens. Elle était nettement plus petite que lui, alors évidemment, ça la décrédibilisait, mais elle ne fit comme si de rien n'était.

- Tu dis ne pas être capable de me tutoyer mais m'envoyer de l'eau sur la gueule ne te pose aucun problème ? Va falloir revoir tes priorités mon gars. Non seulement, je suis ta supérieure, mais en plus je n'ai plus l'âge de jouer à ça. Garde bien en tête que je ne compte pas laisser passer ça. Je déciderai de ta sanction en temps et en heure, de manière à ce que tu ne vois rien venir et que tu connaisses toi aussi le goût de l'humiliation.

La jeune femme termina sa tirade d'un sourire moqueur. Soudain, elle avait hâte de voir sa réaction quand sa vengeance lui tomberait dessus. Elle avait déjà une petite idée sur la question. Non, en réalité, elle était déjà certaine de la manière dont elle allait procéder. Elle tourna les talons et attrapa l'un des torchons non-utilisés pour se sécher la figure. C'était la moindre des choses. Pour ses cheveux et sa chemise, elle devrait attendre.

- En attendant, cette foutue vaisselle n'avance pas. Je n'ai pas que ça à foutre et on a perdu assez de temps comme ça avec ces bêtises.

A ces mots, Erika se remit rapidement à la tâche. Toujours avec autant de mécanisme dans ses mouvements, elle essuyait et empilait les assiettes. Peut-être finiraient-ils finalement par en voir le bout ; en tout cas il s'écoula un long moment dans le silence. La soldate ne quittait pas des yeux la vaisselle qu'elle voyait défiler entre ses mains, sans accorder la moindre attention à Soé. Elle l'ignorait de façon à bien lui faire comprendre qu'elle ne comptait pas lui pardonner. Et que, son plan étant désormais parfaitement clair dans sa tête, il allait regretter de lui avoir déclaré la guerre. Il l'avait volontairement aspergé d'eau à la main et elle ne comptait pas lui rendre la pareille, comme elle l'avait prévenu. Non. Elle comptait utiliser les grands moyens.

D'un air parfaitement impassible, la jeune femme empoigna fermement l'assiette qu'elle venait de remonter du fond de la cuve. Puis, déployant toutes ses forces, elle s'en servit pour envoyer tout ce qu'elle pouvait d'eau sur Soé. Toujours le regard vide d'émotion, elle contempla le jeune homme, puis l'assiette qu'elle tourna et retourna entre ses doigts.


- Pas mal, lâcha-t-elle. Aussitôt, elle renvoya une deuxième, puis une troisième vague à son adversaire. Enfin, elle ne parvint plus à se retenir. Ce fut d'abord un sourire triomphant, puis un grand rire moqueur. Elle espérait fort avoir réussi à le faire s'inquiéter de son sort avant de le surprendre en contre-attaquant. Mais sans doute ne pourra-t-elle pas le questionner avant un moment. La jeune femme lui envoya un regard de défi, toujours le sourire aux lèvres. Elle n'avait pas l'intention de perdre.
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MessageSujet: Re: La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~]   La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~] EmptySam 3 Sep - 19:15

La surprise de l’attaque fut complète. La caporale n’avait rien vu venir et se reçut l’eau en pleine face. Soé jubila intérieurement mais un fin sourire étira tout de même quelque peu ses lèvres. Il savoura son geste et sa conséquence, il en profita un maximum avant de voir le visage de la jeune femme s’assombrir et prendre les traits de la fureur et de la colère. Oh, qu’elle ne donnait pas envie de parler à ce moment-là. Elle lançait des éclairs par ses prunelles révolvers, elle lançait les foudres du ciel, des hommes et des dieux et d’un air impérieux, s’approcha de lui d’un pas décidé et digne d’une chef de légions. Elle aurait eu l’air charismatique, et quand bien même il se dégageait d’elle un certain charme accrocheur, si seulement Soé n’était pas aussi désintéressé.

C’était donc raté pour cette fois. Alors qu’elle le réprimandait, lui promettant de lui faire regretter son geste et patati et patata, il ne se passait absolument rien d’autre que la déception dans la tête de Wanko. Il aurait cru qu’elle rentrerait dans son jeu mais apparemment, elle n’avait pas le même humour que lui. Elle s’excitait donc devant lui, toute colérique qu’elle était, alors que le jeune homme avait revêtu son bouclier et se contentait de la fixer en silence, en frottant machinalement une assiette dans l’eau froide. Elle était tout de même impressionnante malgré sa petite taille qui décrédibilisait un peu sa tirade. Mais elle restait son supérieur après tout et quelque part elle avait raison : pourquoi il lui était si difficile de la tutoyer alors qu’il lui avait été si simple de lui jeter de l’eau à la figure ?
La question tira Soé dans ses pensées. Erika fit volte-face et se remit à la tâche, mécaniquement, en râlant sur le fait qu’ils n’avançaient pas en parlant. Ce qui était plutôt logique.

Wan ne faisait pratiquement plus attention à elle, il s’était enfermé dans une bulle de silence et d’émotion nulle, et grattait et frottait les assiettes et couverts qui lui passaient entre les mains, avant de les faire couler dans la bassine d’à côté pour qu’ensuite la caporale les essuie. Tous deux étaient devenus comme des machines vivant pour accomplir leur mission : nettoyer toute cette vaisselle. Et chacun ignorait l’autre royalement. Bien qu’il pouvait sentir la boule de nerfs et les ondes furieuses dégagées par la jeune femme, Soé ne se laissait pas atteindre par si peu. Il avait cette faculté à se détacher des choses qu’il jugeait trop négatives et inutiles pour qu’il s’y attarde. Elles lui coulaient dessus sans laisser de trace. Du moins, c’était ce qu’il espérait la plupart du temps.

Il ne s’attendait pas à grand-chose. Il n’attendait pas grand-chose en général, mais pour ainsi dire, il fut totalement pris au dépourvu quand il se reçut une énorme quantité d’eau froide. Trempé, la chemise blanche collant à sa peau, il ne réagit pas tout de suite, lâchant tout de même un « Hey » de surprise. C’est lorsqu’il releva la tête et son visage vers la demoiselle et qu’il croisa son regard fier et plein de défi, brillant d’une certaine malice, qu’il comprit finalement qu’elle l’avait bien roulé. Erika se remit à l’asperger d’eau, ne lui laissant pas le temps de répliquer.
Oh mais elle allait voir ce qu’elle allait voir. Il n’avait pas dit son dernier mot et il comptait bien lui rendre la pareille.

Imitant la technique de sa supérieure, mais utilisant ses deux paumes de main bien ouvertes, Soé commença à lui envoyer de l’eau à la figure lui aussi. Les éclaboussures rafraîchissantes finirent par le tremper de la tête aux pieds et le sol finit bientôt par être noyé. Dans la bataille, joignant son rire à celui de la jeune femme, ils firent tomber le produit nettoyant sur le sol qui se mit à mousser sans attendre, dans l’énorme flaque d’eau s’étalant dans la pièce.
Et ce fut tout naturellement que cette idée traversa l’esprit de Wan, et qu’il s’y attela aussitôt. S’abaissant pour esquiver une vague lancée par Erika, le soldat prit dans une main une platrée de mousse blanche et agilement malgré sa taille, fila la coller sur le visage de la jeune femme, lui octroyant le magnifique luxe d’être l’unique dame barbue de toute l’armée. Et toc.
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MessageSujet: Re: La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~]   La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~] EmptyLun 31 Oct - 15:21

Erika jubilait. Sa farce avait au moins le mérite d'avoir fonctionné ; Soé paraissait aussi surpris qu'elle l'avait été quelques minutes auparavant. Ça y est, son côté enfantin s'était réveillé, naturellement. C'était si aisé, de remettre tous ses soucis à plus tard, de faire comme si de rien n'était. Même si, évidemment, elle avait conscience que ça lui retomberait dessus tôt au tard, et qu'elle serait bien plus embêtée une fois la vaisselle terminée, lorsqu'il lui faudrait remplir ses dossiers à l'arrache avant que ses supérieurs ne quittent leur poste. C'était sans compter tout ce qui restait à laver et la possibilité que quelqu'un passe à l'improviste pour vérifier qu'elle accomplissait bel et bien la mission qui lui avait été confiée.

Mais bref, pour l'instant, ce n'était pas trop l'heure de se préoccuper de ce genre de choses. Enfin, logiquement si, mais Soé venait de lancer une nouvelle salve d'attaques, et la jeune femme ne pouvait alors songer à autre chose qu'à répliquer. Les deux soldats continuaient leur sauvage bataille en riant. Comme une dramatique conséquence à leurs actes, l'un d'entre eux - difficile de dire lequel - renversa la bouteille de produit nettoyant. Cette dernière se déversa aussitôt sur le sol trempé et les bulles se multiplièrent à une vitesse hallucinante. Erika n'y fit pas tout de suite attention, absorbée à envoyer une vague glacée suffisamment haute sur son camarade afin de l'atteindre au visage et prendre l'avantage. L'effet inverse se produit lorsque le jeune homme l'esquiva aisément en attrapant une poignée de mousse au passage. Il réduisit l'espace de sécurité qui les séparait en quelques pas pour la lui coller au visage. Si Eri eut le réflexe de fermer les yeux, elle n'eut pas celui de se restreindre d'ouvrir la bouche. Elle étouffa un cri de surprise et d'indignation, cracha de la mousse d'une manière assez peu élégante, puis tandis le bras dans ce qui lui semblait être la direction de son adversaire, comme pour se protéger.

- Stop ! J'exige un temps mort !

Sans attendre de réponse, le jeune femme plongea les mains dans la cuve destinée au rinçage, partant du principe que l'eau était la moins souillée. Elle s'aspergea le visage, veillant à retirer toute la mousse, avant de souffler un coup. Puis elle se redressa et lança un sourire narquois à Soé.

- Je n'en ai pas fini pour autant, alors ne crie pas victoire trop vite. Au passage, le perdant devra trouver une excuse pour avoir mis un bordel pareil. Je te conseille de commencer dès maintenant à réfléchir !

La pièce était en effet méconnaissable. Si la vaisselle trônait toujours sur la table du fond, on ne voyait presque plus le sol tant il y avait de mousse. C'était un coup à déraper et à se casser la figure. Eri entama une courte réflexion : de quelle manière allait-elle riposter à cette sournoise attaque de mousse ? Le goût était affreux, son adversaire méritait bien de profiter aussi de cette saveur - si l'on pouvait appeler cela ainsi - incongrue. A son tour, profitant du cours instant de répit qu'elle avait demandé, elle se baissa pour se saisir du plus de mousse qu'elle le pouvait. Elle espérait ainsi reprendre l'avantage, et se délecter du moment où Soé déclarerait forfait.

C'est ainsi que la soldate se retrouva à deux doigts de tartiner le visage de son camarade au moment même où quelqu'un entra bruyamment dans la pièce. Erika eut le temps de paniquer un instant, sans pour autant montrer autre chose que de la stupeur sur son visage, avant d'admettre qu'il ne s'agissait que d'une jeune recrue. Cette dernière, sans faire état des lieux s'empressa de se confondre en excuses, son plateau en mains.


- Je suis désolé !! J'ai pris du retard sur mon déjeuner et dans mon travail, mais ça n'arrivera plus ! Je ferai attention et, euh...


Le jeune garçon venait visiblement de remarquer qu'il débarquait en plein champ de bataille. Confus, il bredouilla quelques mots supplémentaires et incompréhensibles, ne sachant comment réagir. Erika, coupée dans son élan victorieux, poussa un profond soupir. Elle lui désigna la pile de vaisselle toujours présente et le jeune soldat s'exécuta rapidement, essayant d'éviter de se tremper les pieds par la même occasion. Lorsqu'il se retourna vers ses deux aînés, penaud, la Caporal le fusilla du regard. Trempée de la tête aux pieds et avec de la mousse au moins jusqu'aux coudes, elle était encore moins crédible que lorsqu'elle avait tenté de menacer Soé, mais, comme d’habitude, elle ignora ce fait.

- Si tu racontes à qui que ce soit ce que tu viens de voir, je le saurai.
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MessageSujet: Re: La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~]   La dure vie des Brigades Spéciales [Soé ~[oo]~] EmptyDim 18 Déc - 22:55

Son attaque surprise eut l’effet escompté. La femme devenue barbue semblait s’étouffer dans la mousse. Apparemment, elle ne devait pas avoir un goût très appétissant pour que la brune recrache de cette manière sur le sol inondé et noyé sous les bulles. Wanko s’apprêtait à savourer sa victoire en en remettant une couche, préparent son coup, lorsqu’Erika releva un bras vers lui, dans une attitude de protection contre lui. Instinctivement, le jeune homme abaissa sa garde. Jamais, ô grand jamais, il ne s’attaquerait à quelqu’un lui demandant pitié, et ce, dans n’importe quelle situation, et au grand damne de ses supérieurs. C’était une valeur tout à fait honorable, mais elle pouvait parfois le mettre en danger.
Bien que la demande ressemblait bien plus à un ordre qu’à autre chose, la position de la demoiselle la mettait clairement en désavantage face à Soé. Il aurait pu désobéir et lui rejeter une flaque au visage, histoire de retirer toute la mousse qu’elle avait loupé en s’aspergeant la tête, mais il fit profil bas et abaissa ses défenses, reculant même d’un tout petit pas.

D’abord inquiet quant à l’état d’Erika, il chassa bien vite ses doutes lorsqu’elle afficha un sourire narquois et le provoqua de nouveau mesquinement, prétextant que le perdant devrait trouver une excuse à tout ce raffut. Soé regarda autour de lui, son regard brillant passant des tas d’assiettes sales sur les tables noyées, au sol dont on ne voyait plus la surface par endroits, à ses vêtements qui lui collaient à la peau et qui étaient bien lourds maintenant qu’il en prenait conscience. Malgré son sourire amusé et gai, l’annonce de la caporale n’était pas du tout à son avantage : Soé serait incapable de mentir pour se couvrir. Il était surement un des plus nuls quand il s’agissait de trouver une excuse bidon et de créer un « petit mensonge » pour sauver sa vie. Même si sauver était un grand mot dans ce genre de situations.
Cela ne l’empêcherait pas pour autant de ne pas inclure le nom de la jeune femme dans ses dires. Après tout, il pouvait assurément tout prendre sur lui et lui éviter des blâmes. Il lui vaudrait bien ça après avoir passé un moment pareil en sa compagnie. Soé n’était pas compliqué et remplir des corvées pour essuyer ses fautes ou subir quelques coups pour qu’on le remette à sa place, officieusement bien entendu, ce n’était pas chose impossible pour lui et c’était même tout le contraire. Soé avait un instinct de sacrifice très développé lorsqu’il s’agissait de gens qu’il appréciait d’une façon ou d’une autre, qu’il connaisse ou pas d’ailleurs.

Wan fut totalement pris de surprise lorsqu’il reporta son attention sur Erika et qu’il se retrouva pratiquement le nez dans un tas de mousse porté par la main délicate de la demoiselle. Son regard s’agrandit d’étonnement et son premier réflexe fut de se pencher en arrière en relevant les bras devant lui en guise de protection. Mais il était déjà trop tard pour qu’il puisse intercepter cette attaque et tout en tournant la tête, il ferma les paupières afin de préserver ses yeux et pria pour ne pas avaler de mousse. Mais rien ne vint. Enfin…

Au même instant, quelqu’un entra dans la pièce, ce qui stoppa net la soldate dans son geste. Ce qui ne fut absolument pas le cas de Soé qui, malgré son redoutable équilibre, ne put lutter contre le sol glissant qui dévia son centre de gravité pour un énorme câlin à son joli fessier musclé. Il s’étala de tout son long sur le sol, son dos prenant la majorité des dégâts de la chute, lui arrachant une grimace de douleur. Le regard rivé au plafond, ses vêtements s’imbibant encore plus d’eau et de mousse, le soldat ne mit pas longtemps à relever son minois du sol, passant une main dans ses cheveux mouillés pour frotter son crâne à l’endroit où il avait été heurté en rencontrant la surface dure. Ses yeux passèrent rapidement de la recrue à Erika sur laquelle il s’arrêta un instant et adressa un haussement d’épaules et une mine désolés, puis il se remit sur ses deux pieds en secouant sa chevelure, balançant des gouttelettes un peu partout autour de lui. La caporale, impérieuse dans sa mousse et son royaume de vaisselle sale, ordonna à l’intrus de participer à leur joyeuse corvée. Soé se remit aussi à frotter pour le coup, ne désirant pas vraiment se faire plus remarquer et subir les foudres de l’égo blessé de sa supérieure.

Mais quand même. Au bout de cinq minutes d’un long silence lourd et pesant entre eux trois, il explosa de rire.
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