La nuit était fraiche et a découvert, les étoiles se voyaient parfaitement bien dans le ciel aussi noir que l'encre et nous illuminaient. Quel plaisir de regarder ce ciel étoilé, tout seul, sur le Mur Rose... Mais bien évidemment, tout doit être gâché par ces connards et ces idiots qui faisaient la fête, quelques mètres plus loin, dans une sorte de petit QG qui a été construit. L'alcool coulait à flot de l'autre côté et on entendait des rires, des brouhahas, des bruits de conversations, etc, etc. Un long soupir ennuyé s'échappait de ma bouche, ainsi qu'une petite fumée, vu la froideur qu'on ressentait une fois sur le haut du Mur. Un homme sorti précipitamment du petit QG et allait vomir au bord du Mur, le contenu de son estomac faisant une chute libre de l'autre côté du Mur Rose, a l'extérieur de celui-ci. Ces imbéciles se bourraient la gueule comme si de rien n'était, savourant les 'bienfaits' de l'alcool alors que celui-ci les détruisait. Tsk... Ils allaient mourir s'ils continuaient comme ca.

Quand des gens boivent, les effets que l'alcool aura sur eux amoindriront leur capacité physique et mentale. Difficulté a coordonner les mouvements, esprit brouillé et j'en passe, je parie que ca ferait même quelque chose aux organes, ce liquide. Je me tenais sur le Mur Rose, prés du bord, regardant les étoiles, mes bras croisés, portant l'habituel uniforme de la Garnison. Veste de cuir avec la Rose sur le dos, les bottes, les harnais de cuir et mon équipement aussi. Équipement assez lourd, mais que je pouvais porter, je n'étais pas du genre à me plaindre sur ces petits désagréments de la vie, je n'étais pas du genre à me plaindre tout corps.

Après un moment, je commençais à entendre des cris à l'intérieur du QG. Ah, surement que l'un d'eux faisaient des folies... Les femmes sont généralement plus folles quand elles boivent, plus que les hommes. Je secouais ma tête et tournais le dos. Alors que j'allais commencer à faire ma ronde nocturne, les portes du QG s'ouvraient en grande trombe et tournaient mon regard vers celui-ci avant qu'un froncement de sourcil apparaisse sur mon visage caché par ma capuche et mon cache-bouche.

 

-Hey, y'en a un là! TUEZ LE! Disait un homme un homme accompagné de deux complices, couverts de sang.

Derrière eux, la porte était grande ouverte, des gens massacraient des soldats de la Garnison impitoyablement et sans merci, le sang maculait le sol et les murs... Que se passait-il donc ? Et en bas, je commençais déjà à entendre des grands cris, de frayeur et de panique. Peu importe, il fallait que je me défende ! D'un mouvement rapide, je m'emparais des poignées de mon appareil tridimensionnelles et m'équipais des lames alors que mes trois adversaires approchaient. L'un d'eux abattait sa lame sur moi que je bloquais avec la lame de ma main droite et lui transperçais la gorge avec l'autre, rapidement avant de retirer celle-ci. Sans attendre, je m'en pris à mon deuxième adversaire, dont je coupais la tête après avoir bloqué son attaque et tournais sur moi-même, ouvrant le ventre du troisième qui criait de douleur, crie qui attirait l'attention des autres qui, aussitôt, convergeait vers moi.

Sachant que j'allais mourir comme un idiot si je restais la a vouloir tous les combattre, je sautais du Mur précipitamment et m'accrochais au Mur après avoir chuté un moment, laissant les autres croire a un suicide, ce qui semblait avoir marché, a mon grand soulagement. D'un coup, je me propulsais ensuite a travers la ville qui était en bas, voyant des maisons en flammes et des personnes combattant d'autre personne, soldate ou non, tout le monde se faisait massacrer. Des fois, certains d'entre eux se mettaient à ma poursuite et j'entreprenais à chaque fois de les semer du mieux que je pouvais, bien qu'il y eût quelquefois certains combats, les maîtrisant avec une certaine facilité. D’où se dégotaient-ils ces équipements ? Comment ont-ils attaqué avec autant de précision et de coordination ? Ça, je n'en savais fichtrement rien, mais pour l'instant, il fallait survivre.

Ce fut comme ça pendant un long moment. Fuite, attaque, défense, un cycle qui se répétait souvent jusqu’à ce je vois qu'ils arrêtaient de me poursuivre, a mon grand soulagement... Et à leur grand bonheur aussi, car je ne savais plus trop quelle était ma quantité de gaz.

Je continuais donc à voler dans les airs grâce à mon équipement tridimensionnel, l’adrénaline coulant dans mes veines. Enfin, après un moment, j’atterris sur le toit d’un immeuble et regardais aux alentours, les sourcils froncés. Du feu, du sang… C’était le chaos partout.

‘’Bordel… Il se passe quoi, là ?’’ Marmonnais-je silencieusement, mes mains se serrants sur les poignées de mon équipement tridimensionnelle.