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 Les enfants de la nuit ; pv Frank Rosenwald

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Shadock M. Phantom
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MessageSujet: Les enfants de la nuit ; pv Frank Rosenwald   Les enfants de la nuit ; pv Frank Rosenwald EmptyMar 1 Déc - 13:49

Elle recouvrait le ciel de sa robe noire parsemée de dentelles rutilantes. Elle recouvrait le ciel de sa mélancolie éternelle, de son infinité et de son immensité sans frontière. Elle recouvrait le ciel, elle invitait à danser dans sa brume, à chanter sous son être. La nuit était profonde. La nuit était le territoire des monstres de minuit, des ombres qui fuyaient la lumière du jour, la lumière du soleil. Ceux-là vivaient sous ses grandes ailes obsidiennes, ceux-là s’éveillaient aux lueurs de la lune pleine et des astres s’accrochant au toit du monde. Ceux-là faisaient partie des ombres, ceux-là appartenaient à la pénombre. Des fantômes dans la brume, des esprits oniriques qui jouissaient de la solitude nocturne. Ainsi parmi les siens, et dans son élément, glissait dans la plaine la silhouette furtive du Démon qui n’aimait pas la lumière. Méphistophélès était en chasse.

La nuit était profonde. La nuit accueillait en son sein la brume, épaisse et blanche, enveloppant d’une soie grise les vivants qui s’en dépêtraient. La nuit grouillait. Elle grouillait de bruits, de chants, elle grouillait. La nuit était riche de secrets et de confessions. La nuit était dangereuse, témoin de meurtres et de coutelas sous la gorge, saignant la peau et le cœur. La nuit était une mère qui avait su les adopter. Assassins des hommes, ils priaient pour elle et bénissaient son silence. Elle faisait d’eux des ombres parmi les ombres, des fantômes en son sein, glissant dans l’obscurité comme le dernier souffle d’un mort. Les enfants de la nuit valsaient, et parmi eux le spectre grandissant du Phantom.

Comme le présage d’un mauvais augure, on apercevait sa silhouette au travers la brume. Les foulées cadencées de sa monture martelaient le sol, et leur écho disparaissait dans le silence lourd de sens. Son pelage immaculé luisait, pareil à celui d’un spectre. Cavalier et destrier ne faisait plus qu’un, liant leur silhouette en la monstruosité de l’homme-animal, blanc. Ce fut en haut d’une colline, gouvernant les plaines, que la créature se posta. Messager de la mort, apparition nocturne, spiritique, il scrutait la profondeur de la nuit, perdu dans sa solitude, écoutant le chant des lames de ses confrères.

Il criait vengeance. Ils hurlaient vengeance. La nuit était leur terrain de jeu. La nuit était une mère qui les accueillait bras ouverts. Elle était chaude et rassurante. Il l’avait toujours trouvée fascinante. Elle était douce et silencieuse. Il l’avait toujours trouvée reposante. Elle désemparait par sa beauté, sauvage et dangereuse. Elle était provocante, elle était drapée d’un voile de mystère, car personne n’avait encore découvert son plus grand secret. Elle était magicienne. Elle était envoutante, ensorceleuse. Elle était généreuse. Elle était mélancolique et tragique. Elle la lui rappelait sans cesse, et il aimait à s’y perdre, dans la lente et douloureuse langueur du souvenir de son image, de son visage. Ses prunelles, pareilles au ciel étoilé d’une nuit sans lune.
Son cœur pleurait encore des larmes de sang. Son cœur pleurait encore son absence, sa perte.

Sans un bruit, le monstre se dissocia en deux. Cheval et homme se séparèrent dans un parfait accord. Et l’homme s’avança dans la brume, près du sol et l’échine courbée, disparaissant malgré ses apparats d’une blancheur égalant celle du plumage d’une colombe. Méphistophélès était en chasse. Sous son masque renard, sa lame d’argent quémandait déjà la vie de sa prochaine victime, un sceau protecteur pendant à sa poignée, entaché du sang de son ancien propriétaire. Les enfants de la nuit ne vivaient que pour venger les morts. Que leur mère soit témoin.
Rampant presque sur le sol, le Démon qui n’aimait pas la lumière se rapprochait furtivement de sa proie. Consciente du danger qui la guettait, elle geignait et n’avait de cesse de regarder tout autour d’elle, sans même voir. La peur l’aveuglait. Il pouvait la sentir. Elle faisait pulser le sang dans son corps. La terreur, la crainte. Ce soir encore, il allait tuer.
Voilà sa silhouette blanche qui se redresse derrière l’inconnu qui doit mourir. Il lui concède un souffle dans l’oreille, mais avant même qu’il ne se retourne, d’un geste assuré il tranche sa gorge profondément. Ce soir encore, il a tué. Il se sent puissant. Il se sent monstrueux aussi. Il touche la divinité du bout des doigts, avant que tout ne s’évanouisse dans la nuit. Il est happé de nouveau par l’obscurité. Vidé.

Le cadavre qui s’écroula fit apparaître devant lui le corps bien vivant d’un autre homme, dont il ne connaissait pas le visage. Ses prunelles glacées le fixèrent avec curiosité, avant de glisser sur ce qui gisait à ses pieds. Celui qu’il venait de tuer possédait un couteau bien aiguisé, dans sa main. Il était encore parcouru de spasmes, mais bien mort. Dépossédé de sa vie. Relevant ses yeux sur le jeune inconnu dont il n’avait pas remarqué la présence avant son assassinat, surement à cause de la brume, il émit l’hypothèse que le blond  se faisait agresser. Le destin avait voulu les faire se rencontrer de la sorte. Il ne le tuerait pas. C’était un innocent, qu’il avait aidé par pur hasard.
Le Lord Phantom prit soin de nettoyer sa lame sur le dos de sa victime, avant de la ranger contre ses hanches. Puis, il se contenta de fixer l’autre, derrière son masque, une question naissant dans son esprit : que faisait-il ici, seul dans la nuit ?
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Frank Rosenwald
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MessageSujet: Re: Les enfants de la nuit ; pv Frank Rosenwald   Les enfants de la nuit ; pv Frank Rosenwald EmptySam 5 Déc - 14:03

La nuit est le pire moment d'une journée pour sortir dehors, plus particulièrement lorsque les conditions météorologiques sont exécrables. Croyez-moi sur ce point-là, j'en ai fait moi-même l'expérience. Je n'étais pas ivre, ni épuisé, rien de cela. J'étais conscient de mes actions. Pourtant, j'ai osé enfreindre les règles que nos aînés nous ont imposés à nous, simples soldats de la garnisons, pour partir à l'extérieur, pour me plonger dans les ténèbres. Je suis si facilement manipulable, et c'est bien la cause de cette sortie nocturne en solitaire.

Lors de nos pauses et de nos journées de repos, mes collègues et moi aimons beaucoup nous lancer des paris ridicules. Et, dans certaines conditions, il s'avérait dangereux, voir mortel, de les exécuter. Cependant, nous sommes inconscients de ces dangers qui nous guettaient. Nous sommes beaucoup trop jeunes pour se préoccuper de l'avenir. De plus, nous frôlions la mort quotidiennement et on s'en sortait toujours indemnes. Enfin, pour les plus chanceux d'entre nous. Mais, pourquoi s'inquiéter de tout cela ? Depuis que le mur Maria est tombé, on ne s'étonne plus que le nombre de défunts augmentait jour après jour.

Cette fois-ci, c'était tombé sur moi. Le hasard m'avait choisi pour jouer la victime de l'histoire, une fois de plus. Mais, ce n'est pas grave. Le danger ne m'effrayait point. L'humiliation encore moins. C'est aussi pour cette raison que je n'ai pas voulu attendre le lendemain pour accomplir ce gage. À mes yeux, la nuit semblait être la meilleure occasion pour aller espionner des individus. Néanmoins, je ne parle pas du fait d'aller suivre un simple civil sans intérêt seulement pour, soi-disant, se marrer, oh que non. Ils m'ont demandé d'aller fouiner chez les nobles, et également de tenter de découvrir quelques petites choses qui pourraient rapidement se transformer en rumeurs, et dont le bas-peuple et les militaires pourraient certainement s'en délecter.

Il faut le dire, ce n'était pas bien de faire cela. Toujours est-il que, comme je l'ai déjà énoncé plus tôt, je suis jeune. Jeune et inconscient. Et puis, malgré les apparences, je ne suis pas un innocent petit garçon. En moi se dissimulait le mal, et j'en étais conscient depuis toujours. Cela me faisait mal, mais je souffrais en silence, cachant ma peine avec quelques sourires niais par-ci, et de la bonne humeur presque forcée par là.

Vêtu de mon uniforme habituel, je me suis finalement décidé à quitter le quartier général des soldats en pleine nuit, alors que les autres dormaient déjà depuis bien longtemps. Retenant ma respiration le temps de sortir de la bâtisse, je me déplaçais sur la pointe des pieds, contre les murs du couloir. Si quelqu'un me prenait en flagrant délit, je passerais un mauvais quart d'heure pour sûr.

Une fois la porte d'entrée franchie, je me suis remis à marcher normalement, observant attentivement les alentours, au cas où une personne m'aurait vu. Mais, il n'y avait personne. Le mur rose était dénué de vie, et seul l'épaisse brume se manifestait dans l'obscurité. J'ai commencé à avancer, recherchant l'entrée du mur Sina, ce qui fut une tâche compliquée. Il faisait si froid. Et pourtant, je continuais de me plonger dans ce brouillard aveuglant, tenant fermement les poignées de mes sabres dans le creux de mes mains, prêt à m'en servir à n'importe quel moment.

Après avoir franchi le mur où résidait les nobles – avec difficulté, je me suis soudainement senti perdu. La brume m'empêchait de voir plus loin qu'en journée. Je n'étais pas habitué à sortir la nuit, après tout. Je devais m'y faire le plus rapidement possible, si je ne voulais pas rester coincé ici. Cet endroit était austère et vide, seul l'herbe gelée par le souffle hivernal du vent recouvrait l'étendue de cette terre m'étant inconnu jusqu'à ce jour.

Quelqu'un me suivait. Le son des pas écrasant la verdure en disait long. J'ai dégluti. Cela aurait été un mensonge que de dire que je n'étais pas terrifié. Au contraire, le stress me dominait. Et si cette personne avait prévu de me tuer ? Rien que d'imaginer les pires scénarios me firent tiquer. Néanmoins, je ne cessais d'avancer. Peut-être bien qu'il finira par me lâcher, à force. Des bien vaines pensées, car il me filait encore. Exaspéré, j'ai fini par pivoter en direction de l'autre personne. Sans crier gare, l'individu s'est jeté sur moi. Je me suis débattu, cherchant à attraper mes armes. Mais, ce fourbe m'en empêchait. Alors, je n'ai eu d'autres choix que d'utiliser ma force pour me battre à mains nues contre lui. Au départ, ce fut quelque peu un succès, ayant réussi à me relever et à le blesser. Bien malheureusement, il reprit facilement le dessus en me menaçant de me trancher la tête de son couteau.

La sueur perlait sur mon visage, mon corps vacillait. J'étais désarmé et en grand danger. Il n'était plus possible pour moi de faire marche arrière. J'allais mourir ici. Seul. Dans un endroit qui ne m'inspirait aucune confiance. Pourtant, tout avait basculé pour mon agresseur. Il est soudainement tombé, la gorge tranchée. Une troisième personne était donc présente ici, et c'était celle-ci qui l'avait tué. Je n'ai d'abord distingué une silhouette floue, camouflé derrière la brume. Mais, il m'observait. Je sentais son regard azuré me scruter. Encore confus par ce qui venait de se passer, j'ai reculé, examinant toujours le meurtrier, qui se contentait d'essuyer son arme sur le corps sans vie de sa victime.

Avalant ma salive bruyamment, je me suis demandé pourquoi il ne s'en prenait pas à moi. J'ai été le témoin de son crime, pourtant. Il restait immobile, m'épiant d'une manière insistante, derrière son masque. Il m'intimidait, c'était bien le mot. Mais bon, je lui étais reconnaissant d'avoir tué mon assaillant. Peu importe s'il l'avait fait pour me défendre ou que ce ne fut que le fruit du hasard. Triturant nerveusement le col de ma chemise, j'ai dévié mon regard sur mes pieds. J'ai fini par prendre la parole d'une voix fluette, brisant ainsi ce silence persistant.

« Je ne veux pas paraître trop curieux, mais qui êtes-vous ? »
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Shadock M. Phantom
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MessageSujet: Re: Les enfants de la nuit ; pv Frank Rosenwald   Les enfants de la nuit ; pv Frank Rosenwald EmptyMar 8 Déc - 11:47

Peu confiant. Peu sûr de lui. Perdu. Troublé. C’était les premiers mots qui venaient à l’esprit du Renard lorsqu’il posait ses prunelles d’azur lointain sur le visage du jeune homme devant lui. Muré dans le silence, il en profitait alors pour l’observer sans gêne et sans crainte, scrutant les moindres détails de son physique et de son attitude.

Il ne devait pas avoir plus de vingt ans. Malgré la brume et la profondeur de la nuit, il pouvait aisément distinguer sa silhouette et son visage. Il était grand. Il devait bien dépasser le Lord d’une bonne dizaine de centimètres. Allait-il encore pousser, au vue de son âge ? Des cheveux blonds comme le blé se dressaient sur le haut de sa tête, en bataille. Ce blond saillait à la couleur des prunelles de l’inconnu, bleutées, pareilles à celles du Renard. Il releva son minois, faisant parcourir à ses yeux l’étendue du corps qui se tenait debout devant lui. Le jeune adulte était fin. En soit, c’était une grande perche. Malgré sa taille, il n’impressionnait guère dans son uniforme militaire. Le regard affuté du Lord se posa sur la rose des Garnisons. Il avait en face de lui un jeune soldat, loin du QG. Etrange. Etait-il seul ? Ses yeux glissèrent vers le cadavre à ses pieds, puis revinrent scruter avec attention le blond. Et pourtant. Il portait bien deux sabres. N’était-il pas capable de se défendre ? Heureusement pour lui que le Renard filait l’individu l’ayant agressé.

Le Lord Phantom voulut enfin s’attarder sur le visage de l’étranger aux cheveux d’or, mais il baissa la tête en regardant ses chaussures, visiblement intimidé par le Chancelier. Une voix fluette et faible brisa le silence. Il lui demandait son nom. En désirant ne pas paraître trop curieux. Disait-il.
Mais ne l’était-il pas, alors même qu’il lui posait une question qu’il était bon de répondre soi-même avant ? Ce n’était pas poli, et encore moins respectueux. Shadock le fixa de derrière son masque au museau pointu et long. La jeunesse perdait les règles de bienséance, s’en était affligeant.

Mais il n’avait pas l’air méchant, ni provocateur. L’attitude peu confiante du blond ne mettait pas en garde le Lord. Son instinct lui murmurait que le jeune homme qu’il avait en face de lui n’était pas un danger. Pourtant, il fallait rester prudent. L’expérience lui avait appris qu’il fallait se méfier de l’eau qui dort, et qu’il était bon de ne pas se fier aux apparences. Il en était lui-même la preuve vivante. Pourtant, il fut assez à l’aise et se convint de retirer son loup. Délicatement, il décrocha le masque et dévoila son visage, plantant de nouveau ses yeux d’azur glacé sur le visage du soldat perdu.

« La politesse voudrait que l’on décline son identité, avant de s’enquérir de celle d’autrui. » murmura-t-il d’un ton quelque peu froid, trahissant son agacement. « Vous êtes loin de chez vous, soldat. »

C’était un fait, c’était dangereux. Avait-il l’habitude se promener seul dans les plaines de Sina, comme cela ? Shadock le trouvait bien téméraire, ce jeunot. Après les évènements passaient et l’apparition soudaine des rebelles, il aurait cru que les militaires, et surtout ceux des garnisons qui avaient été le plus touchés, seraient devenus moins imprudents. Ne tenait-il pas à sa vie ? Et si lui, avait été un rebelle ? Qu’aurait-il fait ? Il lui aurait été si facile de lui trancher la gorge et de réduire son existence au silence. Mais le Lord Phantom n’était pas un de ces gueux assassinant des innocents pour une raison qui n’avait pas de sens. Son but à lui, était de nettoyer après leur passage. Pour sûr que les rebelles compteraient des morts dans leurs rangs. Ils avaient tué des possesseurs de sceaux. Les assassins devaient le payer de leur vie, telle était la promesse des Enfants de la nuit. Peut-être en viendraient-ils à considérer la Cour des Miracles comme une ennemie. Seraient-ils assez courageux pour brandir un sabre face au Lord Phantom et pour lui jeter un gant à la figure, le défiant, lui et sa guilde ? Shadock aimerait bien voir ça.
A cette pensée, un fin sourire étira ses lèvres blanches. L’agacement passé, il s’avança d’un pas vers le soldat, enjambant le cadavre devant lui.

« Rassurez-vous, je ne suis pas un danger pour vous. »

En d’autres termes, il ne lui accorderait pas plus d’attention que cela, bien que la présence du blond attisait quelque peu sa curiosité dévorante. Shadock n’était là que parce qu’il avait chassé la vermine. C’était un pur hasard qu’ils se croisent tous deux, au milieu de la plaine, au creux de la nuit. Néanmoins, le Lord désirait des réponses à ses questions. Quand bien même le soldat ne représentait rien d’important pour lui, il l’intriguait.
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