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 .: Eternally in your side :.

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Ayumi H. Blackweathers
Ayumi H. Blackweathers
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MessageSujet: .: Eternally in your side :.   .: Eternally in your side :. EmptyDim 22 Fév - 14:03

Ça faisait très longtemps que je n'avais pas écris autre chose qu'un RP, mais j'avais envie de poser ce que je ressentais dans ce petit One shot. Parce que je suis trop sensible et j'avais envie de le poster quelque part ahaha. Ça vient du manga Dangan Ronpa 2 revu un peu à ma façon. N'hésitez pas à donner votre avis ! J'espère ne pas être trop rouillée ahaha. Il y a aussi des petites subtilités. Je suis curieuse de voir ce que vous comprenez à la fin ! =)


. :Eternally in your side :.


Ploc, ploc. Ce liquide salé tombant sur toi, profite de cet instant, il sera le dernier.

Tu sais, cela fait depuis que nous sommes arrivés sur cette île que je t’observe. Il y a quelque chose en toi qui m’intrigue et je ne saurais quoi dire. Tu n’es pas comme les autres, grand bonhomme et il semblerait que je ne me sois pas trompée. Tu nous avais berné tous les seize avec ce sourire qui semblait doux alors que ton esprit était brisé par la folie à un point que ça soit toi qui lance les hostilités et provoque le premier meurtre sans pour autant en être la victime ou le tueur.
Tu es un crétin, c’est à partir de ce moment que tous les autres élèves commencèrent à te craindre et ta présence inspirait la peur. Pourtant,  je ne faisais pas partie de ce groupe, tu continuais de m’intriguer et ta folie semblait comme irréel. Tu avais un problème n’est-ce pas ?
La conversation de Soda parvint à mes oreilles, tu étais donc enfermé dans l’endroit que tu avais précédemment souillé ? L’ironie semble te tenir. Alors que tes kidnappeurs quittèrent la pièce, je pouvais sentir cette curiosité te concernant se développer petit à petit. Tu sais, j’ai toujours été curieuse, trop curieuse. Monomi ne voulait pas que je t’approche et pourtant, j’avais trouvé l’excuse de t’apporter à manger car la faim pouvait être la cause d’un meurtre. Agrippant la poignée qui m’amenait à toi, j’ai d’abord déglutit. Je ne t’avais jamais parlé avant et je ne sais même pas pourquoi tu m’attirais autant. Prenant mon courage à deux mains, j’entrai dans le lieu qui te servait de prison pour te voir ligoter sur le sol tes yeux gris-clair se plongèrent directement dans mes yeux cendrés. Tu avais encore ce sourire malicieux sur le visage, le même que tu avais affiché pendant le procès.

Je ne sais pas vraiment ce qui m’a pris. Tu m’as appelé et tu semblais heureux de me voir, enfin en ton sens. M’asseyant à tes côtés, je ne pouvais que frissonner en sentant ton regard qui ne me quittait pas une seule seconde. Ta voix était d’un calme, même dans cette situation et pourtant… Elle faisait froid dans le dos, ce ton psychotique ne semblait pas vouloir te quitter. Tu m’as même demandé s’il était possible que je te tende la nourriture. C’est vrai, tu n’avais pas la capacité de te mouvoir et d’abord hésitante, j’acceptai. J’ai pu apprendre que tu avais une sale habitude à te descendre plus bas que terre, j’avais trouvé pire que moi, tiens ! Mais les mots que tu employais pour te dénigrer m’arrachaient le cœur. J’ai dû rester bien deux ou trois heures à tes côtés à discuter. C’est bizarre, je n’ai pas vu les heures défilées. Tu m’as parlé de ta façon de penser et je n’ai pu que voir une personne qui ne se considérait d’aucune valeur comme un enfant perdu. Pourtant, nous avons le même âge et tu es même plus vieux que moi. Komaeda, tu n’as peu eu une vie facile, ta chance semble être une malédiction pour toi et ceux t’entourant. Néanmoins, tu n’es pas quelqu’un de méchant. Juste une personne cherchant à donner de l’espoir à sa façon. Drôle de façon. Mais ta folie te rongeait. C’est à contre cœur que j’ai dû te laisser à l’entente des pas de quelqu’un, ne t’en fait pas. Je reviendrais te voir.

Entends-tu cette quinte de toux ?

Depuis cet après-midi, je suis revenue te voir et plus le temps passait, plus j’appréciais les conversations avec toi. Il faut dire que je ne m’étais pas vraiment rapprochée du reste du groupe, seul Hajime avait réussi à me tirer quelque phrase. Tu sais, je n’ai jamais été très social à cause de mon Ultimate et tu es la première personne à qui je m’intéresse vraiment. Cependant, je n’ai pu m’empêcher d’esquisser un sourire quand tu as enfin pu sortir de ta prison même si les autres faisaient le deuil de Mahiru, moi, je n’étais pas dans cet état d’esprit.

Je me rappelle encore de cette démence qui t’a prise à cause du virus se propageant sur l’île Jabberworck et bizarrement, j’étais la seule dont tu acceptais la présence. Tu n’allais pas bien, j’avoue que tu me faisais peur. Mais ce n’était pas la même peur qu’avant, cette fois-ci… C’était la peur que tu puisses disparaitre. Tu avais encore plus l’air d’un chiot égaré, je ne quittai ta chambre que lorsque que Mikan venait voir comment tu allais pour te donner tes médicaments. De toute façon, cela semblait arranger les autres de voir une volontaire rester à tes côtés comme pour te surveiller. Komaeda… Ne t’en fait pas, tes yeux reviendront normaux, je ne te laisserai pas sombrer éternellement dans la folie. Tu as déjà essayé de m’étrangler pendant la nuit, j’ai senti tes mains se poser à mainte reprise sur ma gorge, mais tu n’as cédé qu’une fois et quelque seconde avant de t’effondrer en larme. Mes bras te seront toujours ouverts, sèche donc tes larmes… Heureusement, quelqu’un d’autres commis le troisième meurtre pendant ta guérison, tu n’as donc été accusé. Après tout, j’étais ton alibi. Tu disais que c’était sûrement à cause de ta malchance que les personnes tombaient autour de nous. Qu’un jour, mon tour arrivera, arrête. Je ne veux pas t’entendre dire ça. Ne me sous-estime pas. C’est moi qui apporte la mort, pas toi.

Est-ce que tu sens ces gouttes chaudes tombées sur ton visage ?

Mais je me souviens encore de quand tu m’as le plus choqué. Pendant le Death game, lorsque tu t’es pointé ce pistolet sur la tempe. Tu imposas que seule ta chance pouvait nous sauver et que le cran vide du pistolet sera sûrement choisi. Ce n’est pas toi qui me disais juste avant que ta chance entrainait le malheur… ? J’avais juste envie de t’arracher cette arme des mains ! Komaeda, arrête ça ! Mais alors que j’allais m’exécuter, tu as sorti quelque chose qui me déchira le cœur. «  Ce n’est pas grave si je meurs, je préfère mourir de cette façon que des maladies qui me rongent la tête. Je n’en ai de toute façon plus pour longtemps. » Ta révélation me figea sur place à un point que tu eu le temps d’appuyer sur la gâchette alors que j’étais à tes côtés. Heureusement, tu as survécu… Mais mes genoux ne me maintinrent plus. Qu’est-ce que tu étais en train de faire à mon cœur… ?

Le soir, quand ce jeu fut terminé, je t’ai attendu à côté de ton cottage t’obligeant à casser ce silence qui était apparu depuis les révélations que tu m’avais faites sur tes maladies. Lymphome et frontotemporal lobe dementia. Pourquoi… ? M’accrochant à ta longue veste verte, encore une fois je sentais mes jambes me lâcher et toi, tu disais que ce n’était pas grave. Qu’un déchet tel que toi ne méritait sûrement pas de vivre et ta disparition raviraient tout le monde. «  Pas moi ! ». Oui, je venais de directement protester tes paroles. J’étais à deux doigts de te remettre les idées en place en te giflant, mais mon cœur m’a dicté une autre direction. Passant soudainement mes bras autour de ton cou, mes lèvres se pressèrent contre les tiennes. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, mais je n’ai pu me retenir. Tes lèvres étaient chaudes sur les miennes habituellement aussi froides que mon corps. Ta chaleur me réchauffait… Mais je ne m’attendais pas à sentir des gouttes tombées sur mes joues. Reculant ma bouche de la tienne, je te surpris en train de pleurer. Pourquoi… ? Est-ce que j’avais fait quelque chose de mal... ? Non. Tu venais de me prendre dans tes bras me serrant comme personne ne l’avait jamais fait auparavant. Me remerciant au creux de mon oreille car j’étais la seule personne de ta vie à avoir fait attention à toi, te complimenter et être à tes côtés. Même tes propres parents, morts dans un accident d’avion, ne t’avait jamais fait de belles paroles. On avait ce point en commun ; des parents horribles. Passant ma main dans ta chevelure de neige, je ne retins à mon tour aucune larme, essayant de te calmer avec mes propres sanglots et savourer l’évolution de notre relation. Je t’aime, tu m’aimes. A partir de ce soir, nous ne saurons plus jamais séparés… De par l’esprit, la vie, la mort et de nos corps.

Tes lèvres ont un goût de fer…

Dis-moi, tu pensais que tout allait devenir rose maintenant qu’on s’était dit je t’aime ? Non, ce survival game continuait son massacre, nous n’étions plus que huit encore en vie et le temps nous était compté. Ta main dans la mienne, tu disais que cacher notre relation aux autres seraient mieux. Est-ce que ça faisait aussi partie de ton plan ? Néanmoins, nous nous étions promis de quitter cette île ensemble, quoi qu’il arrive. Tu avais essayé de mettre fin à mes jours pour que tu sois jugé après pour me rejoindre, mais j’avais anticipé ta crise de démence refusant que les personnes croient encore que tu étais un monstre. Nagito, arrête. Tu es quelqu’un de bien. Arrête de te dénigrer, je t’aime. Mais tu me pris au dépourvu une dernière fois. Te suicider en faisant croire que je t’avais ôté la vie ? Je suis l’Ultimate Murderer, mais jamais je ne pourrais prendre la tienne.
Tu sais Nagito, je ne suis pas bête. Ton plan m’avait traversé l’esprit et je t’avais suivi jusqu’à ta cachette. En entrant dans la bâtisse, j’avais directement senti cette odeur de poison. Tu t’étais attaché seul, tes jambes avaient été mutilées d’une façon atroce et ton fidèle couteau planté dans la paume de ta main droite qui la traversait littéralement. Tu attendais les autres pour que tes jours soient terminés. Tu voulais que je sois la première pour que le meurtre me revienne et que je survive. Et notre promesse Nagito ? Tu me voyais approcher et je pouvais voir ces larmes couler le long de tes yeux. Tu voulais partir en me sauvant, tu ne pouvais plus bouger maintenant sinon ce pic te transpercerait.  Le gaz que tu avais caché finit par lentement se rependre dans la pièce à l’approche des autres et tu me montras le masque à gaz d’un signe de tête. Ta main finit par lâcher et ton piège se refermer sur toi. Le sang se répandant autour de toi…

Maintenant, nous pouvons fermer les yeux Nagito…
Ce liquide tombant sur toi, mon sang sur ton visage et se mélangeant au tiens.
Ma gorge toussant à cause du gaz.
Ces mots d’amour dit une dernière fois, rien que pour toi.
Mes lèvres posées sur les tiennes.
Je t’avais promis de ne jamais t’abandonner non ?
Que cela soit dans la vie ou dans la mort.
Je serais toujours à tes côtés.

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